Janvier
Jeudi 2 : début du chantier de mise en voie normale de la ligne Pont-l’Abbé-Saint-Guénolé. Les travaux seront réalisés par une soixantaine d’ouvriers de l’entreprise Delhommeau.
Dimanche 12 : les Cormorans battent Lorient Sports par 2 à 0. Les meilleurs joueurs selon la presse ont été les frères Péron, Larnicol, Drézen et Jacques Jégou.
Mardi 14 : la troupe parisienne « Art et éducation » va bientôt se produire salle Coïc à Kérity. Elle jouera le « Barbier de Séville » de Beaumarchais. Cette troupe compte dans ses rangs un enfant du pays, Sébastien Kerdranvat, à la scène Sébastien Kéran, acteur du Théâtre des Mathurins à Paris.
Le maire rappelle que l’enlèvement de sable à côté de l’école des filles de Saint-Guénolé est interdit sous peine d’amende. Par ailleurs la coupe de goémon « barou » est interdite jusqu’à nouvel avis.
Jeudi 16 : Vincent Auriol est élu président de la République
Dimanche 19 : Hermine concarnoise 4 – Cormorans 2
Le temps est mauvais depuis le début de l’année, les bateaux ne sont presque pas sortis.
Mardi 21 : arrivée du froid
Mercredi 22 : Paul Ramadier est élu Président du Conseil.
Mardi 28 : la vague de froid s’intensifie, il fait -10° à Penmarc’h. A Audierne, le Goyen est en partie gelé.
Mercredi 29 : arrivée de la neige.
Jeudi 30 : il y a 40 à 50 cm de neige par endroits dans le Cap Sizun, on n’a jamais vu ça de mémoire d’homme.
Les ponts des bateaux sont verglacés au Guilvinec.
Vendredi 31 : il neige depuis mercredi. On trouve une couche de 15 cm de neige à Saint-Guénolé.
Janvier : la glacière du Guilvinec à Men Meur est mise en service.
Février
Dimanche 2 : fortes pluies, mer forte.
Lundi 3 : au port dans la nuit du 3 au 4, pendant une tempête de nord-ouest, le chalutier « l’Errante » rompt ses amarres et est drossé contre les rochers près du chantier Gléhen. Il ne semble pas avoir trop souffert.
Mardi 4 : lors de la marée haute, « l’Errante » est dégagée de sa fâcheuse position, mais l’opération de renflouement occasionne de nouveaux dégâts sur la coque.
Jeudi 6 : un jeune homme de Combrit est gravement blessé par un détonateur datant de la guerre.
Le préfet reçoit une délégation de marins pêcheurs. Ils réclament une hausse du prix du poisson pour compenser la forte augmentation du prix du matériel.
Vendredi 7 : lancement de la première pinasse du nouveau chantier Gléhen de Saint-Guénolé : le « Mine-de-rien » pour Cossec de Léchiagat.
Samedi 8 : arrivée au port de « l’Arche d’alliance III ». Construit en 1931, il a passé plusieurs années à Kérity, puis à Léchiagat. Il est dorénavant rattaché au port de Saint-Guénolé.
Dimanche 9 : le conseil municipal décide de remblayer le fond de l’anse de Poulbriel et de faire construire un muretin, car cet endroit constitue un lieu de décharge pour les maisons voisines.
Lundi 10 : les bateaux reprennent la mer après une période de mauvais temps.
Dimanche 16 : malgré un but de Bodéré sur pénalty, les Cormorans sont battus à domicile par l’US Concarneau 2 à 1.
Mardi 18 : le chantier Léon Gléhen situé près de l’école de Saint-Guénolé vient de lancer son premier bateau. Il s’agit d’une unité de 10 m. destinée au port du Guilvinec, le « Mine de rien », GV 7088. Le constructeur espère pouvoir bientôt mettre en chantier des unités de 18 m.
Jeudi 20 : le froid, qui avait perdu en intensité, est revenu depuis quelques jours.
Le Président du Conseil prend un décret concernant l’organisation du marché du poisson de mer.
Dimanche 23 : AS Rosporden 2 – Cormorans 1
Fin février : les bateaux de Saint-Guénolé partis pêcher le hareng en mer du Nord reviennent. Les résultats sont décevants.
Mars
Dimanche 2 : le cross du Club Athlétique Bigouden attire la foule à l’hippodrome de Brenanvec à Pont-l’Abbé. C’est la plus grande compétition de ce genre jamais organisée en Bretagne et elle est remportée par un Bigouden, Jacques Le Pemp du CAB.
Lundi 3 : la pénurie de fer blanc handicape de plus en plus les conserveries bigoudènes.
Fin de la vague de froid qui s’est abattue sur la Bretagne depuis le 21 janvier. L’avoine est totalement détruite ainsi que presque tous les blés d’hiver.
Dimanche 9 : Cormorans 6 – Véloce vannetais 2
Mardi 11 : départ du premier maquereautier de la saison, le « Mousse bihan III« , suivi par « Les Travailleurs« .
Mercredi 12 : départ du maquereautier « Ecumeur des mers« .
Mi-mars : le chantier Gléhen de Saint-Guénolé lance une deuxième pinasse : « Rose blanche », GV 7106, pour Paul le Floch et Louis Bariou de Léchiagat.
Samedi 15 : les bateaux ne sont pas sortis de la semaine en raison du mauvais temps
Dimanche 16 : Cormorans 0 – US Guilvinec 1
Mardi 18 : les entrainements d’athlétisme du CAB vont bientôt commencer à Penmarc’h. Ils seront dirigés par Jacques Jégou, entraineur délégué du club.
Tempête de sud-ouest, mer démontée.
Un car part de Saint-Guénolé vers Nantes, pour soutenir les Cormorans qui rencontrent les professionnels du FC Nantes en match amical et aussi pour assister au carnaval de Nantes. Il reviendra mercredi 19.
Samedi 22 : un orage violent s’abat sur le Sud Finistère avec de fortes bourrasques et des averses de grêle.
Lundi 24 : les tempêtes successives ont occasionné de nombreuses pertes de filets à maquereau.
Depuis quelques temps les habitants de Penmarc’h se plaignent des attaques de chiens errants qui s’en prennent aux clapiers et aux poulaillers.
Dimanche 30 : à Douarnenez, la Stella Maris bat les Cormorans par 4 à 1. C’est le dernier match de championnat de Promotion de la saison. Penmarc’h termine en milieu de tableau, à la septième place avec 15 points (7 victoires, un nul et 10 défaites).
Lundi 31 : une manifestation importante des commerçants, artisans et professions libérales a lieu à Quimper. Les manifestants entendent défendre les libertés professionnelles et dénoncer la pression fiscale et les contraintes bureaucratiques. Un car Le Bihan, parti de Penmarc’h pour la manifestation des commerçants, entre violemment en collision avec une ambulance à Penfrat, peu après Plomeur. On déplore une victime, plusieurs passagers du car sont blessés.
Naufrage du « Giroflée » du Guilvinec alors qu’il pêchait le maquereau au large de Penmarc’h. Il a probablement heurté une mine. L’équipage de 10 hommes a pu être recueilli par « L’Ecume », un autre bateau du Guilvinec.
Mars : création du Club Cycliste Bigouden à l’initiative du pont-l’abbiste Daniel Mavic, propriétaire d’un magasin de cycles.
Avril
Jeudi 3 : le temps est calme en matinée, mais le baromètre plonge et le ciel est très noir. Une tempête de suroit se lève, vers 15 heures le vent accompagné de fortes pluies est déjà de force 8 à 9 et la mer est grosse.
Dans la nuit du jeudi au vendredi alors que la tempête fait rage, avec des creux de 8 à 9 m et des vents de force 10, c’est le drame. Dans les parages des Etocs, le « Rosier fleuri » du Guilvinec est renversé par une déferlante, les douze hommes qui étaient sur le pont tombent à la mer, seuls les deux marins qui étaient dans la passerelle sont préservés. Lorsque le bateau se redresse, une vague rejette deux des marins sur le pont. Ces quatre survivants parviennent à gagner le Guilvinec avec un gréement de fortune. Il n’y a aucun espoir de retrouver les dix autres membres de l’équipage.
Deux autres unités du Guilvinec font naufrage : le palangrier « Edith Cavell » avec quatre hommes à bord et la pinasse « Louis et Alice » avec 11 hommes à bord. Faisant au total 25 victimes, c’est la plus grande catastrophe maritime du port du Guilvinec.
Quelques bateaux échappent de peu au naufrage, en particulier « l’Ile Fougère » de Saint-Guénolé. Après avoir convoyé jusqu’à l’intérieur des Etocs le « Surcouf » qui connaissait des ennuis de moteur, le patron Vincent Baltez décide par sécurité d’éviter Saint-Guénolé et d’aller se réfugier au Guilvinec. A 22 heures, à l’entré du chenal, une énorme déferlante couche le bateau qui se remplit d’eau et casse le mât en blessant un des marins. Grâce au réflexe de Désiré Durand qui coupe la drisse du tape-cul, le bateau se redresse et parvient à se mettre à l’abri.
Le « Cormoran », patron Joseph Le Gars, éprouve également beaucoup de difficultés pour rentrer à Kérity.
La tempête cause des dégâts dans les ports. A Saint-Guénolé le « Revanche de la Raison » à son arrière fortement endommagée à la suite de heurts violents avec « l’Ecumeur des mers » ; d’autres bateaux sont abîmés.
Samedi 5 : la catastrophe laisse 21 veuves et 19 orphelins de moins de 16 ans. Les secours aux familles commencent à s’organiser au Guilvinec.
Les bals qui étaient prévus samedi et dimanche salle Stéphan à Kérity sont annulés en raison du « deuil de la côte ».
On est sans nouvelles du langoustier « Orpha Marie » de Kérity parti mercredi.
Mercredi 9 : le « Orpha Marie », patron Michel Tirilly s’était réfugié à Belle-Ile. Les familles sont rassurées.
Le député Alain Signor s’est adressé au Président du Conseil pour demander une ide gouvernementale aux familles des victimes.
Vendredi 11 : vers 3h du matin, un incendie éclate dans le magasin de marée de Louis Stéphan, près du port du Guilvinec. Le feu, probablement causé par un court-circuit, est extrêmement violent. Les pompiers du Guilvinec, rejoints par ceux de Plomeur et Penmarc’h, puis par ceux de Quimper, n’arrivent à le circonscrire qu’au petit matin. Les dégâts sont évalués à 1 500 000F.
La chapelle de la Joie est bien trop petite pour accueillir toutes les personnes venues se recueillir lors du service funèbre célébré en mémoire des 25 victimes de la tempête.
Jules Moch, Ministre des Travaux publics et des Transports, envoie par l’intermédiaire de l’administrateur maritime un message de solidarité aux familles des victimes et annonce l’envoi d’un secours de 100 000F.
Le beau temps est revenu.
Pêche exceptionnelle de chiens de mer, 35 tonnes sont débarquées à Saint-Guénolé.
Samedi 12 : une foule immense suit le service funèbre à l’église du Guilvinec.
Dimanche 13 : en match amical, les Cormorans et le CEP Lorient font match nul 4 à 4.
Mardi 15 : le beau temps se maintient.
Mercredi 16 : le « Marie Yvonne » de Pierre Guéguen talonne sur une roche de la petite passe. C’est la deuxième fois qu’il heurte cette roche, qui avait déjà causé des ennuis à un autre bateau, le « Carmencita ».
Jeudi 17 : le « Marie Yvonne » a repris la mer après avoir réparé son hélice.
On déplore le manque de vanniers spécialistes de casiers et de paniers de pêche à Saint-Guénolé. Les marins doivent aller s’approvisionner dans les autres ports, alors que la demande est forte et pourrait faire vivre une ou plusieurs personnes.
L’usine d’engrais a procédé à l’enlèvement des déchets de chiens de mer qui trainaient sur le port depuis le vendredi 11. L’atmosphère redevient respirable sur le quai.
Dimanche 20 : vent violent de Sud-Ouest.
Dans le port de Lesconil, le « Mauricette » est drossé contre les rochers et subit une importante voie d’eau.
Lundi 21 : le « Carmencita » rompt ses amarres dans le port de Saint-Guénolé et va s’échouer sur les rochers devant l’usine Griffon. Les dégâts sont heureusement minimes.
Le maquereautier « Pointe de Penmarc’h » du Guilvinec a retrouvé 24 des 35 filets que le « Mousse Bihan II » avait perdu pendant la tempête du début du mois.
Mardi 22 : accalmie
Mercredi 23 : la tempête de suroit reprend de plus belle, avec une intensité égale à celle du début du mois. On constate à nouveau des dégâts dans le port de Saint-Guénolé, où les abris sont précaires. Les plus grandes unités sont souvent les premières victimes : le « Cormoran » de Kérity a sa vergue cassée. Les ligneurs réfugiés à Poul an Triou sont fortement secoués eux aussi. Seuls les caseyeurs jouissent d’un abri plus sur, entre le petite cale et le mur de défense. Il est vraiment urgent d’aménager ce port si on ne veut pas le voir péricliter.
Jeudi 24 : le chantier Léon Gléhen a déjà lancé deux caseyeurs de 10 m. Malgré un outillage encore rudimentaire, il construit actuellement un troisième du même modèle. Le chantier dispose d’une glissière de 35 m, mais sa plage de lancement est étroite et prolongée par des roches dangereuses ; une intervention des Ponts et chaussée est souhaitée pour dégager les rochers et ainsi pérenniser ce jeune chantier.
La tempête s’est calmée.
Dimanche 27 : à Brest, un match de bienfaisance est organisé pour les familles des péris en mer du Guilvinec. La sélection brestoise et la sélection bigoudène font match nul 5 à 5.
Début du tournage à l’Ile-Tudy de scènes du film de Louis Cuny « Le beau voyage », avec Renée Saint-Cyr.
Lundi 28 : depuis quelques jours un fumiste, ouvrier chargé de l’installation et de l’entretien des cheminées, a entrepris de réparer trois des cheminées d’usine de Saint-Guénolé. Les badauds sont très impressionnés par son travail vertigineux sur la cheminée de Roulland qu’il est en train de terminer. Il passera ensuite à la réparation de celle de l’usine Rio – Le Gall.
Vent fort d’ouest nord-ouest.
Mardi 29 : obsèques de Madame Rio-Le Gall à Saint-Guénolé. Elle sera enterrée au cimetière de Douarnenez.
Bilan du port en avril : 308 tonnes débarquées, contre 455 tonnes en avril 1946. La forte baisse des apports est essentiellement causée par le mauvais temps. Malgré cette régression, on note un fort développement de la pêche de la langouste et du homard pratiquée par des bateaux de 10-12 m, trop petits pour le maquereau.
Le pouvoir d’achat global en France a diminué d’un tiers en France depuis octobre 1944. On manque toujours de farine et de viande. L’année 1947 est terrible, pour beaucoup c’est vraiment la misère.
Mai
Samedi 3 : le mouillage d’une bouée lumineuse avec sirène à brume aux abords de Basse Gouac’h doit être réalisé dans les jours ou semaines à venir.
Vendredi 8 : le « Michel Le Nobletz », maquereautier de Douarnenez n’a plus donné de nouvelles depuis le 23 avril. Il est déclaré perdu corps et biens. Il y avait 18 marins à bord.
Le mauvais temps persiste.
Le Conseil général du Finistère a voté une aide de 300 000 F. pour les familles des péris en mer. D’autre part il approuve le projet de développement du port de Saint-Guénolé. La grande passe sera barrée par un mur de 400 mètres de long, un quai de 175 m perpendiculaire au quai actuel sera construit, ainsi qu’un terre-plein. Un déroctage important est également prévu.
Samedi 10 : lancement au chantier Léon Gléhen de Saint-Guénolé du « Jean et Michel », GV 7119. Construit pour Louis Jégou de Saint-Guénolé, c’est un caseyeur de 5,83 tonneaux, équipé d’un moteur de 20 cv.
Lundi 12 : les pêcheurs de maquereaux de Saint-Guénolé se plaignent des chalutiers concarnois et sablais qui draguent la nuit tous feux éteints et constituent un danger pour les bateaux et les engins de pêche. La « Poissonnière » vient ainsi de perdre 18 filets à cause d’un Concarnois.
Mardi 13 : les travaux programmés sont particulièrement attendus, car la cale est beaucoup trop étroite. Les conditions de débarquement s’avèrent défectueuses. Le quai est encombré de filets, de caisses, de paniers ; les charrettes et les camions essayent de se frayer un passage dans une cohue invraisemblable. Quand à la vente, elle se fait en plein air, dans un espace variant selon le nombre et le type d’arrivages entre le haut de la cale et l’usine Tirot. L’indigence des aménagements portuaires conduit souvent les plus grands chalutiers du port à s’exiler à Concarneau.
Jeudi 15 (Ascension) : à Pont-l’Abbé, l’Entente bigoudène, qui compte plusieurs joueurs des Cormorans dans ses rangs, bat l’AS Brestoise par 6 à 1.
Dimanche 18 : à Quimper, la sélection de la Ligue de l’ouest, avec Jos Péron des Cormorans, fait match nul 0 à 0 contre la Ligue de Paris.
Arrivage record de maquereaux : 71 tonnes. Deux bateaux se distinguent particulièrement : « Les Travailleurs » avec 57 000 maquereaux et « Mousse Bihan II » avec 51 000.
Mardi 20 : un des responsables des vols de poules et de lapins qui perturbent la commune depuis plusieurs semaines a été attrapé. Il s’appelle Dick, c’est un berger allemand de Saint-Guénolé.
La sortie du chalutier « Simon et Marcelle » a été contrariée par le repêchage périlleux d’un arbre d’hélice de plus d’une tonne.
Vendredi 23 : certains habitants des quartiers du port et des conserveries, se plaignent du tapage que font les groupes de jeunes ouvrières des usines, qui chantent à tue-tête lorsqu’elles rentrent du travail vers 23 heures.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un attentat à la grenade est perpétré contre le siège du Parti communiste, rue Théodore-Le Hars à Quimper.
Week-end du 24 : temps orageux
Mercredi 28 : brusque poussée de chaleur.
Par ce temps chaud et orageux, le besoin d’une glacière à Saint-Guénolé se fait de plus en plus ressentir. Les bateaux sont approvisionnés par celle du Guilvinec, mais ce n’est plus suffisant.
Vendredi 30 : un violent orage éclate sur le Pays bigouden dans la nuit du jeudi au vendredi.
Retour du « Vincent Michèle » avec 37000 maquereaux après une semaine de pêche.
Bilan de mai : 600 tonnes (450 t. en mai 1946). Ce bon chiffre est à mettre au compte du maquereau de dérive, car les résultats du chalut ont été médiocres.
Juin
Dimanche 1er : Beau temps.
Jégou de Penmarc’h remporte les concours du poids et du disque, lors de la réunion d’athlétisme organisée à Pont-l’Abbé par le CAB.
Vin d’honneur à l’Hôtel Moguérou, pour le départ en retraite de Marie Chevert. Receveuse à la gare de Saint-Guénolé, elle a assuré pendant 25 ans toutes les charges de la gare.
La campagne de maquereau tire à sa fin. Certains bateaux ont déjà désarmé, d’autant plus que de nombreux filets sont endommagés par les squales.
La sardine vient de faire son apparition vers Concarneau et Loctudy, les préparatifs commencent.
Lundi 2 : la pêche à la langouste et au homard est perturbée par une chute des cours.
Mercredi 4 : retour du mauvais temps. Tous les malamoks sont rentrés au port.
Jeudi 5 : tempête de sud-est, temps froid.
Dimanche 8 : représentation théâtrale salle Kerfriden par les jeunes des cercles UJRF de la commune (Union de la jeunesse républicaine de France).
Spectacle des Cosaques djiguistes au stade de Keryet.
Mercredi 11 : les apports de sardines restent très faibles en baie d’Audierne. Quelques bateaux ont quitté le port pour aller à Concarneau et ainsi se rapprocher des bancs.
Jeudi 12 : Marie Capiten, veuve Volant, propriétaire de l’Hôtel de Bretagne, est grièvement blessée dans un accident de la route à Lestriguiou en Plomeur.
Dimanche 15 : au terrain des sports de Keryet, spectacle des Cosaques djiguites.
Mardi 17 : première véritable marée pour les sardiniers en baie d’Audierne. Vers 15 heures c’est l’effervescence avec l’arrivée d’une vingtaine de bateaux au port de Saint-Guénolé.
Mercredi 18 : le nombre des sardiniers après cette bonne journée de pêche est passé de vingt à trente.
Jeudi 19 : les plus grandes unités du port, celles qui viennent de terminer la campagne de maquereau de dérive, sont actuellement nettoyées, révisées et repeintes avant de repartir pour le chalut. Pour la première fois depuis la guerre, un thonier se prépare, le « Vincent Michèle ».
Selon le correspondant du Télégramme, le port est jonché de détritus, parfois malodorants. Un grand nettoyage s’impose avant l’arrivée des estivants.
Dimanche 22 : cérémonie du souvenir à la Torche en l’honneur des fusillés. Un cortège se forme à Kerverret à « l’hôtel des sables » et se rend à la stèle de la Torche.
Jeudi 26 : le temps est toujours au beau et la mer reste d’huile. Les arrivages de sardines, très bons en début de campagne, connaissent un léger repli depuis quelques jours.
Vendredi 27 : orage au cours de la nuit.
Bilan du port : 230 tonnes débarquées, dont 47 de maquereau et 54 de sardine. C’est mieux qu’en 1946, où le total atteignait 201 tonnes, mais les arrivages de poissons de chalut et de langoustines sont plus faibles que l’an passé.
En France, le mois est marqué par une vague de grèves très dures.
Juillet
Mercredi 2 : avec la chaleur, la demande de glace augmente et la glacière du Guilvinec n’arrive pas à répondre à toutes les demandes. Certains bateaux de Saint-Guénolé vont s’approvisionner à Audierne.
Jeudi 3 : Monseigneur Fauvel est sacré évêque de Quimper.
Dimanche 6 : pardon Gouer à Penmarc’h. Le 2ème prix cycliste de Penmarc’h qui réunit les meilleurs cyclistes bretons est remporté par Guy Butteux.
Samedi 19 : la sardine demeure abondante en Baie d’Audierne.
Dimanche 20 : grande kermesse au stade de Keryet, nombreux stands, buvettes, danses bretonnes et attractions, avec en particulier les gymnastes de la clique de la « Gym rouge » de Pont-l’Abbé. Présidée par Daniel Trellu, un des grands noms de la Résistance en Bretagne, la kermesse est organisée par l’UJRF et les Amicales laïques de la commune. Les recettes permettront d’envoyer des enfants en colonie de vacances.
Samedi 26 : « l’Aventurière » GV 7133, chalutier construit pour l’armement Pierre-Jean et Jacques Savina et Jean Yves Dréau est francisé. Il a été construit à Léchiagat.
Lundi 28 : temps très chaud.
Le feu se déclare à bord du « Anne Jacqueline » du Guilvinec. Un des membres de l’équipage est légèrement brûlé.
Le cargo norvégien « Ocean Liberty » chargé de nitrate d’ammonium, explose dans le port de Brest, faisant 33 morts et 5000 blessés, dont 1000 graves. La ville de Brest est à nouveau dévastée.
La pénurie de fer blanc continue à freiner les conserveries, alors que les arrivages de poisson sont très importants.
Le « Vincent Michèle » rapporte 2000 thons en juillet.
Les céréales de printemps ont beaucoup souffert de la sécheresse et de la chaleur ; en France, la récolte de blé de l’année 1947 est la plus faible enregistrée depuis 1879, si l’on excepte l’année de guerre 1917.
Les prairies naturelles sont grillées.
Bilan du port en juillet : 343 tonnes
Avec 728 tonnes de maquereau de dérive débarquées en 1947, Saint-Guénolé est le quatrième port français pour le maquereau, loin derrière Douarnenez et le Guilvinec, mais très près d’Audierne. En 1946, le port avait produit 475 tonnes et en 1938 624 tonnes.
Août
Samedi 2 : le dundee palangrier camarétois « Indifférent » est abordé et coulé par un cargo anglais au large des Scilly. Il y a 12 disparus et 4 rescapés.
Jeudi 7 : le maire intervient pour mettre fin au tapage nocturne occasionné par les jeunes filles des usines de Saint-Guénolé qui chantent à tue-tête en quittant leur travail à 23 heures et qui parfois tambourinent sur les volets. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Dimanche 10 : kermesse Villa des Goélands.
Bal salle Kerfriden, animé par l’orchestre Celtic Jazz.
Mardi 12 : départ d’un groupe de garçons pour la colonie de vacances de Dinéault. Un autre groupe doit partir pour Huchenneville dans la Somme. Le groupe de filles est rentré à Penmarc’h.
Mi-août : la pêche à la sardine qui marquait un recul depuis quelques temps reprend de plus belle. Les bateaux s’étaient rabattus sur le maquereau, abondant depuis quelques semaines.
Vendredi 15 : l’Inde et le Pakistan obtiennent leur indépendance.
Dimanche 17 : canicule en Pays bigouden.
La ferme de Penfrat à Plomeur est gravement endommagée par un incendie.
Dans l’après-midi, un médecin parisien tombe à l’eau au Viben. Il est repêché près d’Enes ar Groas et ramené sur le rivage par Pierre Caoudal du Viben, mais il succombe peu après.
Mardi 19 : la canicule se poursuit.
Jeudi 21 : les sardiniers réalisent de belles pêches. « Liberté » de Corentin Kerfriden ramène 5,3 t. (4,5 t de sprats et 0,8 t de sardines).
Samedi 23 : la pêche à la sardine donne toujours de bons résultats.
Lundi 25 : l’Université de Rennes devient officiellement propriétaire du Musée de la préhistoire et Pierre-Roland Giot est nommé conservateur.
Samedi 30 : commémoration du cinquantenaire du phare d’Eckmühl et inauguration de la nouvelle voie de chemin de fer normalisée entre Pont-l’Abbé et Saint-Guénolé, en présence du Préfet, du président du Conseil général et de nombreuses personnalités. Dans son discours, le président de la Chambre de commerce envisage le raccordement de la ligne de chemin de fer au quai du port du Guilvinec en 1950 et pense que la même opération pourra être réalisée par la suite entre la gare et le port de Saint-Guénolé.
Le beau temps se poursuit et la sardine demeure abondante en baie d’Audierne.
Bilan du port en août : 489 tonnes, essentiellement de sardines.
Septembre
Lundi 1er : plusieurs chalutiers ont désarmé pour aller pêcher la sardine.
Mercredi 3 : un camion chargé de joncs en provenance du marais de la Joie prend feu à Pont-l’Abbé. Ces joncs devaient servir à confectionner des colliers pour les chevaux.
Samedi 6 : le chalutier « Mousse Bihan III » ramène 6 tonnes de poissons après une semaine de mer.
Mercredi 10 : c’est toujours le grand beau temps.
Jeudi 11 : baisse significative des apports de sardine.
Un jeune garçon est emporté par une lame à Poulbriel, aussitôt deux hommes se portent à son secours et le ramènent sain et sauf. Les sauveteurs sont René Dagnaud, instituteur et Jean Gargain, adjudant à la retraite.
Lundi 15 : 60 bateaux de Saint-Guénolé pêchent actuellement la sardine en baie d’Audierne, mais la fin de la période faste se confirme.
Mardi 16 : naufrage de la « Cigale », remorqueur portuaire de la Marine nationale. Il s’échoue sur la Jument. 14 marins sont sauvés par le sardinier « l’Union sociale » de Kérity, patron Kérisit, le quinzième est secouru par le « Jean et Charles », patron Séven (1).
Samedi 20 : fortes pluies.
Dimanche 21 : pour le premier match de championnat de Promotion, les Cormorans sont battus 4 à 3 à Douarnenez par la Stella Maris, premier de son groupe la saison dernière.
Lundi 22 : adoption du plan Marshall.
Mardi 23 : une loi supprime définitivement le bail à domaine congéable, mode de tenure qui fut prédominant à Saint-Guénolé jusqu’au XIXe siècle.
Fort vent de nord-ouest.
Dimanche 28 : Cormorans 1 – Stade Pontivien 1 (but de Drézen).
Lundi 29 : la pêche est plus faible depuis 15 jours.
L’été a été caniculaire du 29 mai au 20 septembre, le plus chaud jamais enregistré en France jusqu’alors.
Septembre : Henri et Yvonne Folgoas, instituteurs à Saint-Guénolé depuis de nombreuses années, ont été nommés directeur et directrice de l’école de Rédéné. Ils sont remplacés par Pierre et Léa Le Signor.
Au port, trois puits sont creusés à 4 m. dans la roche pour l’installation de cuves d’essence et de gasoil. Celles seront livrées au printemps.
Bilan du port en septembre : 494 tonnes, surtout des sardines. En août et en septembre Saint-Guénolé a été le premier port de pêche français pour la sardine. Il est vrai que tous les chalutiers s’y sont mis, sauf le « Mousse Bihan III » ; en fait presque toute la flottille du port, soit une soixantaine de bateaux, pratiquait la pêche à la sardine.
Octobre
Dimanche 12 : les Cormorans l’emportent 2 à 1 à l’extérieur contre l’US Concarneau.
Vendredi 17 : très bonne semaine pour la sardine, avec un pic extraordinaire le vendredi où 80 tonnes sont débarquées à Saint-Guénolé.
Dimanche 19 : élections municipales. Il y a trois listes en présence : communistes (2), socialistes et alliance RPF-MRP.
Les 23 membres de la liste communiste et apparentés de Thomas Donnard, maire sortant, sont élus au premier tour. 5073 inscrits, 3881 votants, 3850 exprimés. La liste Donnard obtient entre 2100 et 2200 voix.
Mardi 21 : tempête de noroît qui dure jusqu’au jeudi.
Fin du gouvernement Ramadier.
Mercredi 22 : Paul Ramadier redevient Président du Conseil.
Jeudi 23 : André Gide obtient le Prix Nobel de littérature.
Dimanche 26 : Thomas Donnard est élu maire de Penmarc’h. Les adjoints sont Y. Lucas, JJ Loussouarn, Mme Gouliquer et PJ Carval.
Cormorans 3 – AS Rosporden 0
Mercredi 29 : le « Rosier fleuri » de Guillaume Jolivet débarque 2,5 t. de sardines.
Jeudi 30 : vers 12h30, le canot à moteur de Léchiagat la « Dédaigneuse » chavire devant Larvor par mer grosse et vent de sud-est. Il y avait deux marins à bord.
Fin octobre : vague de froid.
Belles pêches de sardines en baie d’Audierne malgré la présence de bancs de thons rouges. 64 sardiniers vendent à Saint-Guénolé.
Bilan du port en octobre : 639 tonnes.
Novembre
Jeudi 6 : la pêche à la sardine est toujours très bonne, elle se fait devant les rochers de Saint-Guénolé, à 10 minutes du port. « La Rénovée » rentre avec 2,8 t. , c’est la meilleure pêche de sardines de la saison.
Samedi 8 : le beau temps est revenu cette semaine.
Dimanche 9 : Inauguration du monument aux fusillés de Poulguen en présence des familles des victimes et des enfants des écoles.
Nouvelle victoire des Cormorans à Concarneau, cette fois contre l’Hermine, 2 à 0.
Lundi 10 : on apprend le décès de Hamon Richard, cofondateur du CAB. Hamon Richard fut international sur 400 m haies et formateur très apprécié des athlètes penmarchais comme Jacques Jégou et Joseph Lucas au disque, Nédélec pour les épreuves de sprint et Lautrédou en cross.
« l’Arche d’alliance III » est définitivement désarmé.
Début d’une nouvelle série de grèves parfois violentes en France. Elles vont durer jusqu’au 9 décembre.
Samedi 15 : pêche médiocre cette semaine en raison du mauvais temps.
Dimanche 16 : US Douarnenez 2 Cormorans 0
Mercredi 19 : chute du deuxième gouvernement Ramadier.
Très mauvais temps, fortes pluies, vent du sud-sud-est.
Jeudi 20 : journée brumeuse, les chalutiers qui étaient sortis sont revenus au port.
Vendredi 21 : la sardine semble avoir déserté la baie, plusieurs bateaux désarment.
Des réservoirs de gasoil de 30000 litres chacun ont été livrés au port, ils vont être posés dans leurs alvéoles bétonnées ; la distribution du carburant sera dorénavant automatisée : chaque réservoir sera relié à la cale par un tuyau souterrain, plusieurs bouches vont permettre aux bateaux de s’alimenter directement. Ce sera la fin des fastidieuses corvées de gasoil à la coopérative.
Dimanche 23 : les Cormorans sont battus à domicile 3 à 0 par la Phalange d’Arvor.
Grand bal salle Kerfriden avec l’orchestre Michaela Jazz.
Lundi 24 : Robert Schuman devient Président du Conseil.
Mercredi 26 : sortie infructueuse pour les sardiniers de Saint-Guénolé. Ce sera la dernière d’une saison exceptionnelle pour la sardine, tout comme pour les anchois et les sprats. Dans un article du « Télégramme » Auguste Dupouy constate la baisse de qualité des apports : le poisson est souvent abîmé et souffre parfois des fortes chaleurs. Il évoque aussi la baisse de qualité du travail en usine : il regrette par exemple l’absence des excellentes huiles d’olive des Pouilles ou de Tunisie qu’on utilisait avant la guerre. Mais la forte demande après des années de privation amène à privilégier la quantité sur la qualité. Les neuf usines et les onze magasins de marée ont tourné à plein et ont réussi à absorber la totalité de la pêche.
Pierre-Roland Giot est nommé conservateur du Musée de la préhistoire au cours du mois de novembre.
Dimanche 30 : les Cormorans sont lourdement défaits à Vannes 7 à 0 par le Véloce. L’équipe est handicapée depuis un moment par un grand nombre d’absents.
Décembre
Mercredi 3 : arrivée d’une forte tempête de sud-ouest.
Jeudi 4 : un véritable cyclone s’abat sur l’est de la commune de Plonéour. La ferme de Keristic est particulièrement ravagée.
Vendredi 5 : le chalutier « Phoebus » coule dans le port du Guilvinec pendant la nuit du jeudi au vendredi.
Dimanche 6 : les Cormorans sont battus 2 à 0 à domicile par l’US Guilviniste
Samedi 13 et dimanche 14 : fête des écoles de Saint-Guénolé.
Samedi 13 : Pierre Biger de Saint-Guénolé, achète le chalutier « Filet bleu » qui avait été lancé en août pour le port de Trévignon.
Dimanche 21 : nouvelle défaite 2 à 0 à domicile pour les Cormorans, cette fois contre la Stella Maris.
Mercredi 24 : au quartier de la Croix, une femme décède à la suite d’une altercation violente avec son mari.
Jeudi 25 : un matelot de « l’Aviateur Le Bris » de Loctudy disparait, enlevé par une lame dans les parages des Glénan.
Vendredi 26 : tempête de suroît, temps froid.
Samedi 27 : six chalutiers de Saint-Guénolé vont faire la campagne du hareng en mer du Nord, avec chacun 12 hommes à bord.
Dimanche 28 : bal de l’Amicale laïque à l’école de Saint-Guénolé.
Avec seulement quatre titulaires, les Cormorans sont sévèrement battus 7 à 0 à Pontivy.
Tempête. Deux bateaux de Trévignon font naufrage, faisant six victimes.
Décembre : le chalutier « Les Travailleurs » qui était à Saint-Guénolé depuis deux ans sera désormais exploité au Guilvinec.
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Autres évènements et remarques :
Il y a eu 106 naissances, 72 mariages et 78 décès à Penmarc’h en 1947.
On dénombre 1700 maisons et 27 établissements industriels à Penmarc’h en 1947 (1640 et 28 en 1946).
1947 est une année exceptionnelle pour la sardine, 1562 tonnes sont débarquées à Saint-Guénolé (1945 : 760 t. et 1946 : 526 t.). En revanche le maquereau subit une baisse avec 728 tonnes, contre 864 tonnes l’année précédente.
Eugène Moysan, patron de la « Celtique » du Guilvinec part pêcher sur Jones bank et ramène énormément de grosses langoustines (95 caisses en deux jours) qu’il va vendre à Concarneau (3). C’est le début de pêches fructueuses pour les ports bigoudens. Il est vite imité par d’autres chalutiers bigoudens. « L’écumeur des mers » et le « Mousse Bihan III » font partie de ces pionniers.
Il y a deux nouveaux bateaux à Saint-Guénolé : « l’Aventurière » GV 7133 et « Filet bleu« , plus le « Michel » qui date de 1937, mais qui n’avait pas été réarmé depuis 1941, réquisitionné par les Allemands, il a été retrouvé à Kiel à la fin de la guerre. A ces bateaux il faut rajouter « l’Arche d’Alliance III », arrivé en février, mais désarmé, puis démoli en fin d’année. Le nombre de bateaux de plus de 10 tonneaux passe de 29 à 30 (« l’Aventurière » GV 5775 a été désarmé définitivement et le « Pescadou » est désarmé depuis juin). Avec 32 unités, la flottille des petites pinasses et canots de plus de 3 tonneaux diminue encore. La vente du « Berceau du marin » et du « Petit Honoré » n’a pas été compensée par l’arrivée du « Jean et Michel » de Louis Jégou. La flottille progresse néanmoins d’une unité par rapport à 1946, passant à 62.
Création du chantier naval de Jos Biger à Croas Malo Léchiagat et du chantier Pichavant à Pont-l’Abbé.
Apparition des premiers émetteurs-récepteurs sur les plus grosses unités du quartier du Guilvinec.
La station de sauvetage de Kérity ferme définitivement.
Création d’un cercle folklorique à Saint-Guénolé, les « Mouettes d’argent ».
Construction d’un nouveau presbytère à Saint-Guénolé.
Construction d’une route entre la Tour carrée et la croix de Kerouil.
La tour des « Perdrix » auparavant rouge, est désormais peinte en damiers noirs et blancs.
Le championnat de France des dériveurs 1947 a eu lieu à Loctudy.
Le tabac gris et le vin sont à nouveau en vente libre en France et les bons de rationnement pour les tissus et les chaussures sont supprimés.
Les sardiniers d’Audierne commencent à s’équiper de filets tournants. Ils en avaient trois en 1946, ils en ont onze désormais.
(1) Pour plus de précisions sur ce sauvetage, voir Mouez Penmarc’h n°21, sept. 2007
(2) Je n’ai pas retrouvé la liste communiste.
(3) Pichon, Jacques – Les zones de pêche…