Décembre 1973

Lundi 3 : « Le Diablotin » débarque à Saint-Guénolé 20 caisses de langoustines et 500 caisses de divers, soit 12,2 t.

Mardi 4 : début de l’affaire des micros du Canard Enchaîné.

Jeudi 6 : le Pays bigouden vit au ralenti en raison des grèves de la Journée nationale contre la vie chère.

Dimanche 9 : grâce à un but de Cariou, les Cormorans battent le leader Morlaix 1 à 0 et prennent la première place.

Vent fort du nord-est.

Lundi 10 : en soirée, le « Kerbrizen » de Loctudy est victime d’une importante voie d’eau au large de Belle-Ile. Les quatre marins doivent pomper toute la nuit pour ne pas couler.

Mardi 11 : en matinée, le « Katy Claudine » prend le « Kerbrizen » en remorque et le ramène à Loctudy.

Mercredi 12 : pose de la première pierre des nouveaux bâtiments de l’Hôtel Dieu de Pont-l’Abbé

Samedi 15 : la chanteuse Karine Estel dédicace son disque au bar « Le Crépuscule ».

Les travaux de déroctage et de construction d’un terre-plein au port de Lesconil viennent de commencer.

Dimanche 16 : dernière journée de tournage du film « La Folle de Toujane » de René Vautier à Plonéour-Lanvern.

En coupe de l’Ouest, les Cormorans battent l’Entente quimpéroise 3 à 1.

Mercredi 19 : mauvais temps, vent, pluie et températures très fraîches.

Les travaux de construction de la plateforme de carénage de Léchiagat se terminent.

Par mer très dure, le « Kergall » de Loctudy est victime d’une forte voie d’eau près de Penzance. Le moteur finit par être noyé et le chalutier part à la dérive. Il s’échoue sur une plage devant le mont Saint Michael. Au petit matin, dans des conditions très difficiles, par un vent de force 9, les cinq marins sont sauvés par un hélicoptère anglais. L’épave est déchiquetée par la tempête en quelques heures.

Naufrage du « Kergall », Ouest-France du 22 décembre 1973

Dimanche 23 : l’OPEP annonce à Téhéran le doublement des prix du pétrole.

Dimanche 30 : Laval 2 – Cormorans 1 (but de Bloch). Les Cormorans terminent l’année à la 2ème place du classement de DH, mais avec un match de retard sur Morlaix.

Bilan de la criée : 545 t. et 3 714 000 F de chiffre d’affaires.



Autres évènements pour l’année 1973, remarques, statistiques.

Bilan annuel de la criée : 7759 t, 40 500 000 F de chiffre d’affaires. C’est une bonne année malgré une campagne thonière assez faible (663 tonnes seulement) et une mauvaise campagne sardinière (550 tonnes).

Il y a 543 marins à Saint-Guénolé (l’effectif est en baisse depuis 1971)

60% de la production de langoustines françaises vient du Pays bigouden en 1973.

Le chalutier « Le Diablotin » est le premier à dépasser les 10 tonnes en tonnage moyen par marée : 10,6 t. ! D’autres bateaux se distinguent en dépassant les 7 tonnes : « Sant-Yann », « N’holl Zent », et « Patrice Myriam ». En tonnage annuel « Le Diablotin » pulvérise le record du port avec 179,6 t. La barre des 100 tonnes est franchie par « Patrice Myriam », « Massingy », « Sant-Yann », « Noz deï », « Nid de rêve » et « Maryse Odile ». « Le Diablotin » a établi un autre record en 1973 : en avril il a ramené 20 tonnes en une seule marée.

La saison thonière 1973 n’a pas été brillante. Seuls deux bateaux ont réussi un voyage à plus de 3000 thons : « Régis Eric » 3200 en juillet et « Gâs de Saint-Gué » 3200 en septembre. C’est d’ailleurs « Gâs de Saint-Gué » qui réalise la moins mauvaise saison avec un total de 6400 thons. Suivent « Mousse Bihan Couz » 6250 et « Jean-Claude Hélène » 5250.

Collection Bernard Bouguéon

Le nombre de bateaux de plus de 10 tonneaux a connu son apogée en 1972. L’année 1973 voit le départ de cinq bateaux : « Le Capelan » vendu à Cancale, le « Kergadec » parti à Port-en-Bessin, le fameux « N’holl zent » qui fait naufrage sur les côtes de Galice en partant pour l’Afrique, le « Per Nostis II » vendu à un patron de Moëlan et le « Racleur d’océan » vendu à Concarneau. Un seul bateau neuf est venu compenser ces départs : « Ar Zent », successeur du « N’holl zent ». Le nombre de bateaux de plus de 10 tonneaux redescend donc à 89.

Un nouveau bateau de moins de 10 tonneaux est arrivé au port en 1973 : « Bagatelle » à Sylvestre Rioual ; ce qui porte le nombre de bateaux de cette catégorie à 20. Le port de Saint-Guénolé arme donc 109 bateaux de plus de 3 tonneaux en 1973, soit trois de moins que l’année précédente.

René Lanthony est président du Syndicat d’initiative de Penmarc’h

Les magasins de marée de Saint-Guénolé passent de 400 à 1040 m²

Poul an Triou, l’anse au fond du port de Saint-Guénolé, est comblée par un terre-plein qui rattache le port à la glacière.

117 permis de construire ont été accordés à Penmarc’h, contre 84 en 1972.

Création de la BAI qui va favoriser les arrivages de poissons par camions en provenance des îles britanniques.

L’entreprise Le Drézen s’installe à Kelareun dans l’arrière-port du Guilvinec.

Reprise du chantier de fouilles archéologiques de Saint-Urnel (1973-77)

Fermeture du chantier naval Pierre Gléhen d’Audierne.

La société Le Gai matelot de Bénodet s’est équipée d’une grue téléscopique géante, montée sur camion. Elle est unique dans l’ouest de la France.

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