Kergadec

Immatriculation : GV 7852

Construit au chantier Léon Gléhen du Guilvinec, il est lancé le 20 mai 1959 ; son armement est enregistré le 2 juillet 1959.

Caractéristiques : chalutier thonier

  • Longueur : 15,98 m
  • Tonnage : 41,78 tx
  • Moteur Duvant de 150 cv
  • Couleurs : pavois rouge, liseré blanc, coque noire et blanche.
  • Passerelle en bois, puis passerelle métallique. Gaillard avant rajouté.
« Kergadec » à Kérity. Carte postale Combier.

« Kergadec », du nom d’un des quartiers de Kérity, appartient à son patron Eugène Le Gall, qui commandait auparavant « Alida ». « Kergadec » effectue la plus grande partie de sa carrière en ayant Kérity comme port d’attache. Mais à partir de mars 1970, comme les autres hauturiers de Kérity, il se met à fréquenter Saint-Guénolé, attiré par sa nouvelle criée.

Pendant plusieurs années « Kergadec » travaille plutôt au sud, ne fréquentant qu’exceptionnellement les côtes anglaises et irlandaises. Ce n’est qu’en 1964 qu’il opte vraiment pour la pêche du nord. Ce qui ne le dissuade pas d’effectuer des séries de voyages au sud, comme pendant l’hiver 1970-1971. Ses résultats au chalut de 1970 à 1973 sont inférieurs à la moyenne du port, ce qui n’est pas surprenant pour un bateau déjà ancien et en outre plus petit et moins puissant que la plupart des autres.

Tonnage moyen par marée de chalut (1)

« Kergadec » pratique la pêche au thon presque chaque année. Son meilleur résultat date de juillet 1965 avec 2750 thons.

« Kergadec » est désarmé en novembre 1973 et vendu à Port-en-Bessin. Eugène Le Gall achète alors un bateau construit en 1967, le « Drakkar », qu’il arme à la pêche côtière.

A Port-en-Bessin « Kergadec » est transformé en coquillier et rebaptisé « Etoile de mer ». Il fera naufrage près de la côte et sera perdu corps et biens (2).

(1) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle  n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici.

(2) Information transmise par Patrick Cariou.

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