Nom de la rue
Pierre Semard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire). C’était un syndicaliste, secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT et un dirigeant du Parti communiste français. Il fut secrétaire général du Parti de 1924 à 1929.
Emprisonné dès novembre 1939, Pierre Semard fut livré comme otage aux Allemands en mars 1942 et fusillé à la prison d’Evreux le 7 mars.
Caractéristiques de la rue
En 1955, la municipalité à majorité communiste de Thomas Donnard nomme les principales rues de Saint-Guénolé, elle en profite pour rendre hommage à cet ancien dirigeant du Parti, victime des nazis. C’est ainsi que la rue communément appelée route du bourg ou parfois route du Guilvinec devient rue Pierre Semard.
La rue Pierre Semard est approximativement orientée est-ouest. Elle mesure environ 485 mètres. Elle part de la jonction avec la rue de Kervilon, pour se terminer au croisement de la rue Lucien Le Lay et de la rue de la Joie. Son point le plus bas (2,54 m) se situe côté ouest, devant l’ancien hôtel de Bretagne et son point le plus haut (5.50m) est à son extrémité est.
Histoire
La voie qui deviendra la rue Pierre Semard date des années 1870. Auparavant il n’y avait là qu’une succession de petits tronçons sans véritable continuité. Pour l’administration cet ensemble portait le nom de « chemin de petite communication n°2, du bourg à la grève ». Pourtant, malgré son côté disparate, cette voie est d’origine ancienne, elle remonte au Moyen Age voire même à une période antérieure.
Avant 1870 cette voie était constituée dans sa partie est par l’extrémité du chemin reliant Penmarc’h à Saint-Guénolé en longeant l’enclos de la Tour carrée. Elle se poursuivait ensuite le long de la limite sud du village de Kergarien dont elle bordait les rares maisons et les courtils.
A l’intersection avec la future venelle de Commandant Charcot, emplacement de la chapelle Saint-Fiacre, elle partait à angle droit au sud vers la fontaine de Poulleur et les champs et marais du Silinou. Puis elle reprenait la direction est-ouest initiale jusqu’à la l’angle de la future rue Jean Jaurès qui permettait de joindre le village de l’Ile Fougère. La dernière partie traversait la zone humide de Poulleur en direction du rivage. Ce tronçon était peu fréquenté en été et impraticable en hiver. C’était une zone basse, boueuse, voire marécageuse, coupée par un ruisseau qu’on franchissait sur un pont baptisé « pont pourry » ! Les inondations étaient fréquentes dans ce secteur car le marais de la Joie se faisait régulièrement envahir par la mer et débordait jusqu’au Poulleur.
Dans les années 1870 la route de Penmarc’h à la Tour carrée fut prolongée vers l’ouest pour permettre l’accès aux usines et au port à la demande des conserveurs. Le conseil municipal accepta en 1875 de « participer aux frais de la construction et de l’entretien du chemin reliant la cale de Loctudy à celle de Saint-Guénolé. »(1). Cette voie fut classée « Grand chemin de communication n°53 » en 1880, mais l’enquête d’utilité publique ne fut réalisée qu’en mai 1883 et il fallut encore attendre de nombreuses années avant que la route ne soit construite :
« Une belle et large route traverse aujourd’hui St-Guénolé ; en 1888, il y avait en hiver, à la place de cette route, une boue dans laquelle on s’enfonçait jusqu’aux chevilles du pied. » François Le Coz en 1893 (recteur de Penmarc’h) (2)
Le conseil municipal n’était pas aussi enthousiaste que le recteur, car dès 1896 il demanda la rectification et l’élargissement de la voie.
En 1905, le conseil municipal revint à la charge en demandant la suppression du « coude brusque » qu’effectuait la route au niveau de la venelle du Commandant Charcot. La rectification se fit en 1907 ou 1908
Il obtint aussi une importante modification à l’extrémité ouest de la voie : à la suite d’un échange de parcelles avec la commune, le croisement avec la rue de la Joie qui se faisait derrière la maison Moysan (cf n°8) pu ce faire devant cette maison. Les négociations furent très longues : ce dossier arriva en mairie en 1894 et ne connut sa conclusion qu’en 1909.
L’observation de la photographie aérienne IGN de 1923 nous permet de constater que la rue a déjà pris son tracé actuel. Mais elle n’est pas encore régulièrement bordée de constructions comme aujourd’hui et elle demeure fortement marquée par les activités agricoles avec une demie douzaine de fermes. Dans le quartier de la Tour carrée plusieurs maisons ont été bâties côté sud de la voie, alors qu’il n’en existait que deux moins d’un siècle auparavant (cadastre de 1833), mais l’habitat demeure encore clairsemé. La zone de Poulleur qui était déserte un siècle plus tôt, est celle qui a le plus changé. Elle compte désormais plusieurs bâtiments dont deux hôtels (Hôtel de Bretagne et Hôtel de la gare) et un garage.
Une trentaine d’années plus tard (photo aérienne IGN 1954) le Chemin de Grande communication n°53, rebaptisé CD 53, est devenu propriété du département. La partie ouest de la rue s’est densifiée, en particulier dans le secteur du lavoir de Poulleur. On hésite moins à bâtir dans ce secteur car les murs de défense contre le mer construits depuis les années vingt s’avèrent efficaces et le débordement des marais devient un peu moins préoccupant. En 1954, la rue a déjà presque pris son aspect actuel en ce qui concerne l’implantation des bâtiments et les fermes qui la bordaient ont disparu.
Activités : commerce, artisanat, agriculture, industrie, loisirs (des origines à 1980)
La rue Pierre Semard rassemblait plusieurs commerces à partir de la fin 19e, mais ils étaient de nature différente selon qu’ils se situaient près de la Tour carrée ou à l’autre extrémité. D’un côté on trouvait des petits commerces traditionnels de centre bourg, de l’autre des activités nouvelles d’avantage liées au port et au tourisme, avec bien sur des exceptions.
Côté nord de la rue
n°21
Hôtel de la Gare [1929 – années 1970]
Voir l’article Hôtel de la Gare.
n°33, 41 et 43
Hôtel de Bretagne [1889-1964]
Voir l’article Hôtel de Bretagne.
Puis au n°33
Stéphan [ca 1965 – années 1970]
Jean-Paul Stéphan
Boucherie, charcuterie, rôtisserie, traiteur. Fils d’un boucher charcutier du bourg de Penmarc’h, Jean-Paul Stéphan s’installa au rez-de-chaussée de l’ancien hôtel de Bretagne, côté ouest. Il y réalisa d’importants travaux de rénovation en 1969. En 1973 il ouvrit un nouveau magasin place Gambetta à Pont-l’Abbé et créa l’entreprise Stéphan traiteur.
Puis au n°33
Furic [années 1970 – après 1980]
Poissonnerie crée par la société Furic, basée au Guilvinec.
Puis au n° 41
Garrec [ca 1965 – après 1980]
René Garrec (1933-1994) et son épouse Albertine Nicolas (1934-2017)
Ils ouvrirent un commerce de droguerie, peinture, papiers peints, sols, articles de plage au rez-de-chaussée de l’ancien Hôtel de Bretagne. René Garrec était peintre, il exerçait auparavant rue Pasteur.
n°83
Priol [années 1930-années 1960]
Suzanne le Lay (1887-1967), épouse (1909) de Gustave Priol (1887- vers 1941)
Puis (officiellement en 1952)
Françoise Larnicol (1912-2014), épouse (1933) de Gustave Priol fils (1910-1974)
Quincaillerie, cadeaux, souvenirs, jouets, articles de ménage. Le magasin faisait aussi débit de boisson. Gustave Priol et son fils étaient mécaniciens. Ce commerce se situait en face de leur atelier (n°86, côté sud de la rue).
n°129
Cette maison était une ferme dans les années vingt. C’est elle qu’on voit au premier plan sur la photo de Georges Chevalier (cf supra).
n°153
Tanneau [1946-1948]
Jean Tanneau (1915-1966)
De retour de déportation (il fut libéré le 3 mai 1945), Jean Tanneau, ancien FFI, exerça un temps le métier de mareyeur.
Puis au n°153
Le Buhannic [1951 – après 1980]
Lucien le Buhannic (1917-2014) et son épouse Denise Carval
Vente et réparation de vélos et vélomoteurs (solex en particulier), station essence (marque BP). Natif de Pont-l’Abbé, ancien coureur cycliste amateur, Lucien le Buhannic s’installa d’abord au Poulleur dans une baraque en bois, côté sud de la rue. Puis il fit construire au n°153, à l’emplacement de la maison Tanneau. Cette maison lui servit aussi d’atelier et de magasin.
n°205
Gloanec [1930 – années 1950>]
Jean Gloanec (1872-1943 ou 44) et son épouse (1893) Marie Anne Durand (1874-1961)
Dans cette maison construite vers 1914, ils ouvrirent une épicerie et commerce de légumes au détail le 15 février 1930. Ils faisaient également débit de boisson. Par ailleurs Jean Gloanec était forgeron.
Puis à partir de février 1944
Marie Anne Gloanec (1896-1983) leur fille, épouse (1914) de Gustave Cossec (né en 1890) Elle reprit le débit de boisson, épicerie et vendait aussi des légumes, et des bonbons… Gustave Cossec était patron pêcheur.
Il y avait une boulangerie Gloanec à Saint-Guénolé au début du XXe, il s’agit peut-être du même établissement.
n°225
Cette longère était une ferme jusqu’aux années 1950. Elle appartenait à la famille Bodéré : François Bodéré (1858-1902), époux de Marie Louise Tanneau (1865-….), puis leur fils Michel dit Kel (1891-1958).
n°257
Loussouarn [1930 – vers 1940]
Jean-Louis Loussouarn (1894-1942) et son épouse (1923) Marie Louise Bodéré (1898-1977)
Marie-Louise Bodéré et Jean-Louis Loussouarn ouvrirent un commerce d’articles de ménage en 1930. Jean-Louis Loussouarn, qui avait fait carrière dans la marine, il était second maître mécanicien, s’installa comme mécanicien, puis comme horloger. Ils habitaient Poulleur, où ils firent construire cette grande maison vers 1935 sur un terrain appartenant à la famille de Marie-Louise, une des soeur de Kel (cf n°225).
Le Pape [1943 – 1956]
Louis le Pape (1913-2009) et son épouse Andrée Daniel (1915-1996)
Madame le Pape ouvrit la première pharmacie de Saint-Guénolé en février 1943 dans les locaux de l’ancien commerce Loussouarn. Elle fut plus tard rejointe par son époux. En juin 1956, ils déménagèrent et s’installèrent au n°250 rue de la Joie.
n°487
Cette maison était une ferme. Elle semble encore en activité dans les années cinquante.
Côté sud de la rue
n°8
Moysan [<1894- 1921 ?]
Félix Moysan (1867-1931) était négociant à Pont-l’Abbé. Il fut conseiller d’arrondissement de 1901 à 1907. Cette propriété était louée à un boulanger, mais je n’ai pas réussi à l’identifier. Elle était équipée d’un four maçonné (3).
Biger [1921 – 1958]
Pierre Jean Biger (1896-1971) et son épouse (1920) Marie Louise Loussouarn (1899-1980)
Venu de Loctudy, Pierre Biger épousa la fille du boulanger Loussouarn en 1920. Il fut d’abord employé à la boulangerie de son beau-frère Guillaume Larnicol (n°396 rue Lucien le Lay), puis, le 1er octobre 1921, il ouvrit une boulangerie, débit de boisson et épicerie dans l’ancienne propriété Moysan. Ce commerce était très bien situé à proximité de l’école, de la gare et des usines.
puis au n°8
L’Hénoret [1958 – après 1980>]
Auguste l’Hénoret (né en 1926) et Cécile Stéphan (1929-2019)
Après le départ en retraite de Pierre Biger, le commerce fut repris par Auguste l’Hénoret. Il faisait boulangerie, pâtisserie, bar et alimentation.
Entre le n°8 et le n°50
Le Coz [années 1950-années 1970]
Robert le Coz (1926-2020)
Robert le Coz ouvrit son salon de coiffure dans une baraque en bois sur un terrain communal situé à la limite nord des voies de chemin de fer, à l’angle de la rue Danièle Casanova. Il dut déménager Rue du port dans les années 1970. La baraque fut alors démolie.
n°50
Volant [dates inconnues]
Marie Capiten (1880-1965), veuve Volant
Marie Capiten, propriétaire de l’Hôtel de Bretagne, ouvrit ce commerce pour y poursuivre l’activité qu’elle avait crée dans l’hôtel : presse et vente de livres.
Le Fer [années 1960 – après 1980]
Bernadette Scuiller (1924-2000) dite Mimi, épouse Le Fer.
Mimi le Fer succéda à Marie Capiten. Elle s’affilia à l’enseigne « Maison de la presse ».
n°66
Volant [1926-années 1940]
Pierre Volant (1901-1944) x (1931) Claire Morvan (1897-1968)
Fils des propriétaires de l’hôtel de Bretagne, Pierre Volant était mécanicien. Il louait et réparait les voitures dans le garage de l’hôtel. Après son mariage, au début des années trente, il s’installa route de Pont-l’Abbé à Quimper où il ouvrit un second garage. Il fut tué par les Allemands en août 1944, au moment de la libération de Quimper. Après guerre, tout semble indiquer que sa veuve loua le garage de Saint-Guénolé à Georges Pierre, mécanicien agricole et autos, mais celui-ci cessa son activité dès septembre 1949.
Puis au n°66
Priol (voir plus bas)
Puis au n°66
Léon [1974 – après 1980]
Charles Léon (1933-2012)
Mécanicien venu de Douarnenez, Charles Léon prit la suite de Priol. Spécialisé en mécanique marine, il assurait la vente et la réparation des moteurs Baudouin.
n°86
Priol [années 1910-1974]
Gustave Priol (1887-vers 1941)
Fils d’un gardien de sémaphore originaire d’Audierne, Gustave Priol ouvrit un atelier de mécanique générale avec vente et réparation de vélos (marque Rool). En 1924 il ajouta une station essence. Gustave Priol possédait une voiture Renault en 1930 et un sidecar Renault.
puis
Gustave Priol fils (1910-1974).
Mécanique générale et mécanique marine (moteurs Baudouin en particulier), cycles, station essence (marque Energic dans les années 1950, cuve de 2500 l.)
n°108
Le Floch [1922 – années 1950 >]
Jean Louis Le Floch (1897-….)
Couvreur.
Il se distingua pendant la guerre comme grenadier d’élite et reçu la croix de guerre. En 1936 il employait un compagnon et un apprenti.
n°130
Souron [années 1920 – début des années 1960]
Catherine Gueguen, dite Catherine Charlie (1887-1964) épouse (1920) de Jean Souron (1890-1962)
Catherine Charlie tenait l’épicerie, mercerie, débit de boisson, tissus, bonneterie ; Jean Souron était marin. Le mot « Estaminet » était écrit en grands caractères sur la façade.
« Elle était marchande de bonbons en vrac, elle en avait des tonnes ! » Martine Kerouédan
n°160 (emplacement approximatif)
Andro [6/1946-1950]
Alfred Andro (1922-2018)
Vente et réparation de cycles, quincaillerie, forge. Il travaillait dans une baraque en bois qui fut reprise en 1951 par Lucien le Buhannic (voir n°153 côté nord de la rue).
n°160 (emplacement approximatif)
Camus [<années 1950-années 1960]
Baptiste Camus (1923-2003)
Electricité générale et radio dans une baraque en bois à côté de celle d’Alfred Andro. Il travaillait avec son frère Jojo Camus.
Il s’installa par la suite au n°124 rue François Péron.
Puis au n°160
Caisse d’épargne[1958 – après 1980 >]
n°200
Lessard [12/1946 – après 1980 >]
Marcel Lessard (1915-1998) et son épouse Eulalie Guillou (1921-2007)
Couple originaire de Scaër. Marcel Lessard était cordonnier et sabotier (c’était une spécialité de Scaër).
Ils vendaient des galoches, pantoufles, sabots, socques et chaussures à leurs débuts. Ils firent construire une nouvelle maison avec une partie commerciale vers 1951. Par la suite ils deviendront essentiellement marchands de chaussures.
Devant le n°222 et le n°224
Lavoir de Poulleur. Ancienne fontaine Saint Fiacre.
n°262
Michel Péron (1844-1898)
Charpentier et charron, il habita d’abord à l’Ile Fougère, puis fit construire cette maison vers 1885. Il fut conseiller municipal de 1881 à 1898.
n°306
Il y avait une ferme à cet emplacement dans les années 1920, elle a été démolie et remplacée par une habitation.
Puis au n°306
Drézen [mars 1929-1950]
Marie Boënnec (1893-1957), épouse (1919) de Denis Drézen (1892-1951)
Marie Boënnec tint un magasin de mercerie et tissus jusqu’en décembre 1950. Denis Drézen était le patron de la pinasse « Les Trois amis » (GV 6340).
n°368
Autret [fin des années 1950-années 1970>]
Alice Cosquéric (1920-1988), veuve Autret.
Ce commerce d’alimentation fut construit vers 1956. Il était affilié au groupe Spar.
Entre le 368 et le 412
Stephan [1898 – années 1920 ?]
François Stéphan (1872-….) époux (1897) de Augustine Le Pemp (1871-1956)
Ils ouvrirent une épicerie débit en septembre 1898. Ils firent également boulangerie pendant un certain temps. La maison de commerce fut démolie après guerre et remplacée par une maison d’habitation.
Entre le 368 et le 412
La pompe du quartier de la Tour carrée était située à cet endroit.
n°412
Presbytère [1947 – après 1980 >]
Voir l’article Presbytère.
Avant la construction du presbytère, ce terrain a été occupé un moment par le bureau de bienfaisance de la commune (4).
n°420
Le Loch J-M [1912-années 1960>]
Marie Drézen (1892-1970), épouse (1910) de Jean Marie Le Loch (1881-1943)
Originaire de Tréogat, Jean Marie Le Loch était menuisier. Il s’installa près de la Tour carrée en 1912 : il acheta une maison construite vers 1899 par Alain Péron pour Jean-Marie Depierrois, contremaître dans une des usines de Saint-Guénolé. En 1925 il créa une épicerie débit qui sera tenue par son épouse Marie Drézen. A partir de 1946, Marie Drézen, désormais veuve, transforma son commerce en épicerie, débit, mercerie, bonneterie, lingerie.
Quéméré [1936 – fin des années 1930]
Raymond Quéméré (1908-1986) et son épouse (1936) Marie Le Loch (1911-1972), fille des précédents, commencèrent leur activité chez les parents de Marie, avant de s’installer rue Lucien Larnicol (n°327) vers la fin des années 1930. Il était tailleur, elle était couturière.
En 1936 il employait un compagnon et un apprenti.
n°430
Le Loch, E [10/1951 – fin des années 1950 ?]
Emile le Loch (1922-2009) x Hélène Tirilly (1926-2007)
Il fut formé au métier de tailleur par son beau-frère Raymond Quéméré. Il débuta dans une maison mitoyenne à la maison de sa mère (n°420) avant de s’installer au n°65 rue de la Joie.
n°456
Cette maison était une ferme pendant la première partie du 20e siècle. Elle était tenue par Michel Crédou (1873-1947) et son épouse (1898) Marie Jeanne Carrer (1872-….). Elle possédait un puits.
n°520
Duval [3/1946 – années 1970]
Julien Duval (1922-1978)
Originaire d’Hayange (Moselle), Julien Duval était poissonnier détaillant, puis mareyeur. En 1946 il vendit aussi des fruits et légumes au détail, mais l’expérience ne dura que quelques mois.
Commerce à situer
Gomila [années 1950]
Emile Gomila (1924-2005)
Entreprise du bâtiment. Il débuta rue Pierre Semard dans le quartier de Poulleur, puis s’installe à Kervilon à la fin des années 1950.
(1) Archives municipales, registre des délibérations du conseil municipal, 2 novembre 1875.
(2)Le Coz, François .- [Journal manuscrit : 1887-1901] .- 196 p. Manuscrit conservé aux Archives de l’évêché de Quimper.
(3) Précision apportée par Jean-Yves L’hénoret.
(4) plan de 1940, Archives départementales du Finistère, 9 s 57
Cette histoire des commerces de la rue Pierre Semard a été conçue grâce à de nombreuses sources :
- les archives départementales : recensements, registres du commerce (séries 1631 W et U Supplément), cadastre, état-civil…
- les archives municipales de Penmarc’h : registres de délibérations du conseil municipal
- la presse locale
- les souvenirs de quelques « anciens », en particulier Joël Stéphan, Martine Kerouédan, Jean Loch, Marie-Thérèse Cadiou et quelques autres que je remercie encore vivement.
- le Centre généalogique du Finistère https://cgf.bzh/
- Cette histoire est encore incomplète et comporte sans doute quelques erreurs, j’en suis bien conscient, mais je continue à explorer les archives pour l’améliorer et je compte aussi sur les commentaires des lecteurs pour l’enrichir. D’autre part je suis toujours à la recherche de photos ou de documents sur les commerçants et les magasins.
NB : les petites photos placées sous les numéros de rue proviennent de Google street view.