Peintre, illustrateur.
Edmond Ceria est né le 26 janvier 1884 à Evian.
Après des études secondaires au collège d’Évian, il commence une formation de décorateur à l’Ecole des Beaux arts de Genève. Déçu par l’enseignement, il gagne Paris en 1904 et fréquente l’Académie Julian. Il se rend régulièrement au Louvre où il découvre l’œuvre de Cézanne ; elle va beaucoup l’influencer.
Il débute sa carrière au Salon des indépendants. À partir de 1912, il devient sociétaire du Salon d’automne. Il expose également au Salon des Tuileries dès sa fondation en 1923.
En 1919, Ceria effectue un séjour d’un an en Toscane qui lui fait prendre conscience de l’importance de la lumière en peinture. De retour en France, il découvre la Provence.
À Paris, il reprend un atelier près de l’Observatoire.
En 1934, il cesse ses voyages en Provence pour découvrir la Bretagne et en particulier le sud Finistère.
En 1938, il obtient la consécration aux États-Unis en gagnant le prix Carnegie.
En 1945, il est nommé peintre de la Marine. Libéré alors des contingences matérielles, il poursuit son œuvre pendant dix années au cours desquelles il exprime toute son émotion à travers ses peintures.
Auteur de 3000 tableaux environ, Ceria est mort le 24 juillet 1955.
Ceria à Saint-Guénolé
Ceria découvre le Finistère en 1934. Il s’attache particulièrement au Guilvinec, où il revient régulièrement jusqu‘aux années 50. Il y peint plusieurs centaines de tableaux. C’est pendant ses séjours au Guilvinec qu’il découvre Saint-Guénolé. Il est bien entendu attiré par le port, mais il peint aussi les usines, le quartier de la Tour carrée, le Viben ou encore Pors Carn.
Œuvres réalisées à Saint-Guénolé (liste non exhaustive) (1) :
Barques échouées
Deux barques noires ont été tirées sur le sable au fond du port, on distingue un thonier amarré à la cale.
Bigoudènes et sardiniers devant la sardinerie Béziers
C’est l’heure de la pause devant l’usine Béziers. Des ouvrières patientent en discutant ou en faisant du picot, l’équipage d’un sardinier attend également l’ouverture des portes.
Bretagne, maisons près du rivage.
Le Viben avec au loin la Torche et Tronoën.
Cale du port de Saint-Guénolé
Débarquement de la sardine au bout de la cale. On voit sa double volée de marches caractéristique.
Carrefour à Saint-Guénolé
Il s’agit du carrefour du « Nenes » face à la rue Lucien Larnicol (partie ouest), on voit des groupes de marins et d’ouvrières d’usine.
Un coin de Bretagne
La façade du « bar des Bélugas », plus loin on aperçoit Staviou.
Conserverie Tirot de Saint-Guénolé – Les sardiniers à la pause.
Les marins attendent leur tour pour livrer leur pêche à l’usine Tirot.
Marine
Staviou et le large, vus du mur de défense nord du port. Ce tableau fait partie des collections du Centre Pompidou.
La plage de Pors Carn à Saint-Guénolé
La plage et la pointe de Pors Carn vus de Toull gwin
La pointe de la Torche
La Torche vue depuis le chemin situé devant les villas de Pors Carn.
Un port de Bretagne – Marée basse
Bateaux noirs échoués au fond du port. On voit le quartier de la cale.
Port de Penmarc’h
La flottille colorée au mouillage devant Krugen. On voit la petite passe.
Le port de Saint-Guénolé – Le grand pavois
La cale vue du côté ouest, avec Krugen en arrière-plan. Les pavillons tricolores ont été hissés par plusieurs bateaux, probablement à l’occasion du 14 juillet.
Le port de Saint-Guénolé – La jetée animée
Vue classique du port, avec la cale, Krugen et au loin La Joie et les phares.
Le port de Saint-Guénolé – Passage de gros nuages
La cale et Krugen par temps couvert
La rue de la Tour carrée
Partie est de la rue Pierre Sémard avec le côté est de la tour en arrière-plan
Saint-Guénolé – Notre-Dame de la Joie – les barques échouées
Barques échouées au fond du port. On voit l’usine Griffon et au loin la chapelle.
La tour carrée (1939)
Même point de vue que « La rue de la Tour carrée »
[Sans titre ?]
L’entrée du port entre la maison Jacob et le « Bar des bélugas ». On voit la cale et Krugen, au loin la Joie et les phares.
Notons également que le Musée de Rennes possède deux dessins représentant Saint-Guénolé.
Sources
(1) Ces œuvres ne sont pas reproduites ici car elles ne sont pas encore dans le domaine public. Leurs droits de reproduction sont protégés par l’ADAGP.
Ceria (1884-1955) : [exposition Abri du marin, Le Guilvinec-Tréffiagat-Léchiagat] / Roger Guillamet .- Mairie de Tréffiagat-Léchiagat, Mairie du Guilvinec, 2009 .- 80p. : ill ; 29 cm.
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