Peintre, graveur et dessinateur
Henri Sollier est né à Bagnolet le 7 décembre 1896.
Il suit une formation artistique à l’Académie Julian en 1906 pour préparer l’examen d’entrée à l’Ecole des beaux-arts de Paris, qu’il réussit en 1908. Il entre dans l’atelier du peintre François Flameng, puis dans celui de François Schommer après 1910. Après la Première Guerre mondiale Pcommence pour Sollier une décennie fructueuse jalonnée de prix et de récompenses qui lui permettront d’entreprendre de lointains voyages, en particulier au Sénégal.
En 1929, Henri Sollier découvre la Bretagne. Un premier séjour dans le Finistère, à Douarnenez, convertit le peintre africaniste à la terre bretonne qui devient, dès lors, l’objet principal de son inspiration. En 1933, Sollier se rend à Bénodet et à Sainte-Marine. De là, il explore la Cornouaille, et en particulier le Pays bigouden.
A partir des années 1940, sans délaisser la Bretagne, Sollier s’ouvre à de nouveaux genres et à de nouveaux lieux : Seine et Marne, Bourgogne, Auvergne et plus tard Italie et Côte d’Azur.
Henri Sollier est mort à Paris en 1966.
Henri Sollier et Saint-Guénolé
Sollier a peint au moins trois toiles à Saint-Guénolé à partir de 1933. Si la première représente Poulbriel, paysage qui a déjà suscité l’intérêt de certains artistes, les deux autres sont plus originales dans leur thématique.
« Les toits de Saint-Guénolé » présente une vue inédite du Menez prise probablement du second étage du restaurant Renévot, futur Hôtel de la mer.
« Chemin près du hameau et de la mer » constitue un témoignage rare sur une des grandes carrières près du Viben.
Sources
Wikipédia