Peintre, illustrateur
Louis Tesson est né à Paris le 15 février 1862 (1).
Louis Tesson étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il participe au Salon des artistes français dès 1887. Il effectue ensuite toute sa carrière professionnelle à Paris comme illustrateur, notamment pour la célèbre revue « l’Illustration ». La peinture ne constitue alors qu’un « passe-temps » pour lui. Il y revient cependant au début des années 1910, si l’on en juge par sa présence au Salon des artistes indépendants en 1911, 1912 et 1913, au Salon de l’école française en 1911 et 1912 et au Salon des artistes français de 1913 avec un tableau intitulé « Brûleuses de goémon ».
Il est décédé à Paris le 26 décembre 1922.
Louis Tesson et Saint-Guénolé
Louis Tesson séjourne à plusieurs reprises (au moins trois fois) à Saint-Guénolé à partir de 1910. Il est hébergé par la famille Péron. Il réalise de nombreuses toiles sur place, proposant souvent des thèmes originaux, jamais ou rarement montrés par les autres artistes. Au lieu de peindre les rochers ou les chaloupes, il privilégie souvent les paysages de l’intérieur, en particulier les bigoudènes aux costumes colorés travaillant ou marchant dans des champs bordés de murets de pierres sèches. Il n’oublie pas la mer bien sûr, mais il lui tourne le dos : quand il peint Poulbriel il montre le fond de l’anse, quand il peint le port il s’installe sur Krugen. Son œuvre constitue un témoignage unique sur certains sites qui depuis ont été complètement transformés par l’urbanisation.



Au premier plan, le chemin qui longeait les parcelles de Méjou Bihan, il correspond à la rue des Bécassines aujourd’hui. Au fond Kergarien bordé par l’actuelle venelle du Commandant Charcot.


La croix de Kerouil et l’actuelle rue Lucien Larnicol.

Le Menez : la partie Est de l’actuelle rue Pierre et Jean Dupouy.

Le Menez : l’anse de Poulbriel

Mesguen, l’actuelle rue Molière .


La chapelle de la Joie vue de Krugen.

La ferme de Ty Loc’h (à droite).
Sources
Il n’existe aucun document sur ce peintre. Merci à Marc Jacquier, son arrière petit-fils, de me l’avoir fait découvrir et d’avoir apporté les quelques éléments biographiques qui m’ont permis de rédiger cet article.
(1) A ne pas confondre avec le peintre orientaliste Louis Tesson (1820-1870)