Eglise Saint-Guénolé

Eglise Saint-Guénolé

Saint-Guénolé devint paroisse le 22 juillet 1942. Comme il n’y avait plus d’église en état d’accueillir les paroissiens, il fallut trouver une solution d’attente. Le choix se porta sur l’ancienne salle de danse de Marguerite Mazo, face à l’école. Le 1er janvier 1942, la réquisition de cette salle de 330 m² par les autorités allemandes fut levée et sa transformation en église devint possible. Ce lieu de culte très singulier fonctionna jusqu’en 1954. Quant aux deux prêtres (le recteur Michel Derven et l’abbé Yves Garo), ils furent hébergés dans un premier temps au Menez, dans la propriété de la famille Des Essarts.

En 1954, on bâtit un nouveau lieu de culte sur une parcelle nommée Parc ar Pigar. La future église présentait l’avantage d’être relativement centrale pour la plupart des paroissiens.

L’architecte Jacques Lachaud conçu un édifice rectangulaire en pierres de taille avec charpente apparente.

La construction fut confiée à l’entreprise Kerdévez de Pleyben qui utilisa des pierres d’origines diverses, certaines étaient récentes tandis que d’autres provenaient de la démolition d’anciens manoirs, en particulier celui de Keréon.

Le chantier fut mené tambour battant grâce à l’ardeur du nouveau recteur Francis Ricou (1908-1972) : le 31 janvier Mgr Fauvel procéda à la bénédiction de la première pierre, dans le froid et sous la neige. Le 11 avril les trois cloches de l’église furent bénites à leur tour. Le 1er août l’église était officiellement déclarée ouverte au culte et le 17 octobre vit la consécration de l’autel de l’église, en présence de Mgr Fauvel et de Mgr Tirilly, évêque des Iles Marquises et originaire du Guilvinec.


Vue aérienne de l’église en construction le 28 avril 1954. Site IGN Remonter le temps.

En dehors de son architecture, cette église est particulièrement intéressante pour ses vitraux réalisés par un maître-verrier de réputation internationale : Auguste Labouret et pour ses statues en bois polychrome qui proviennent certainement des anciennes églises de Saint-Guénolé (la Tour carrée et Saint-Fiacre) ; elles datent du XVIe et du XVIIe.

Le calvaire vient de Saint-Fiacre.

[Pour en savoir plus sur le financement des travaux et la construction de l’église, voir l’article d’Auguste Dupouy paru dans Le Télégramme du 29 juillet 1954.]

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2 réponses à Eglise Saint-Guénolé

  1. Alain Boënnec dit :

    Bonjour Camille.
    Pour l’église de Saint Guénolé ( la nouvelle !) je m’étonne que tu ne fasse pas référence au recteur de l’époque: Francis Ricou. C’est lui je pense qui est à l’origine de la décision de la construction.
    Copié sur Wikipédia:
    En 1942, Saint-Guénolé devient une paroisse36, la première église paroissiale étant créée dans une ancienne salle de danse, située rue de la Joie, par l’abbé Derven, premier curé de la nouvelle paroisse ; mais la nouvelle église paroissiale Saint-Guénolé ne fut construite qu’en 1954 par le recteur Francis Ricou et son vicaire Henri Cuillandre sur les plans de l’architecte Lachaud de Quimper, ses vitraux furent réalisés par Auguste Labouret et l’autel, en granite et d’un seul tenant, fut taillé à Spézet.

  2. admin dit :

    Bonjour Alain
    J’ai rajouté son nom.
    Bonnes fêtes
    Camille

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