« Leach Soubly » (1727, 4E205 31) ; « Tenue nommée la tenue du Guen ou Soubise actuellement, et du Soubly autrefois » (1828, 60J38) Toponyme de Kervédal
Soubly est un patronyme d’origine toponymique : il vient d’un ancien village de Tréguennec. Un titre de 1663 précise que les seigneurs de Kerguiffinec en Tréguennec exercent leur prééminence sur les lieux-dits suivants : Kervaillant, Soubli, Ty Glaz, Lagadec, Trefy et Mesmeur (1).
Leach Soubly désignait les dernières constructions de Kervédal, côté nord. Sur le cadastre de 1833, il est rebaptisé « Parc ar Guen » et « Parc moan » et correspond pour sa partie construite aux parcelles numérotées 931 et 932. Un inventaire de 1836 (2) nous permet de constater que cette ferme produit du froment, de l’orge, de l’avoine, des pommes de terre, du panais, des oignons, du chanvre et du lin.
En 1517, un Pierre Soubly de Kervédal doit une chefrente à Marie de Lanros (3). C’est peut-être l’origine de ce Leach Soubly. Cette famille Soubly était une des familles influentes de Penmarc’h : elle devait son prestige au commerce maritime, comptant dans ses rangs des maîtres de barques comme Jehan Soubly, signalé à Bordeaux en partance pour Anvers en 1531. Plus tard, un autre Soubly, Pierre (actif en 1623-1647), fut notaire royal. Il prit le titre de « sieur de Kerdavid », du nom d’une de ses propriétés : Kerdavid était un manoir du bourg de Penmarc’h. Les Soubly possédaient de nombreuses parcelles à Saint-Guénolé, en particulier autour de meil Mavic, à Ravejou, à Mesguen…
Le patronyme disparut du Pays bigouden au XVIIIe, faute d’héritiers mâles. Leurs propriétés sont passées en totalité ou en partie aux mains des Perrault de Kerolivier, par le mariage d’Anne Soubly avec Charles Perrault.
(1) Cornou, Jakez .- Origines …
(2) Archives départementales du Finistère, 60j35
(3) Archives départementales du Finistère, A85 F°247
(4) Archives départementales du Finistère, 60j29, en 1639.
très amusée de retrouver dans ce document sur le site de votre ville, le nom de mon ancêtre maternel (13ème génération…!), Pierre Soubly. D’autant plus amusée que j’ai moi même grandi à côté de Bordeaux et que je me sens irrésistiblement attirée par Anvers…. C’était donc ca…
Passez voir Penmarc’h, la terre de votre ancêtre, vous verrez c’est magnifique, c’est irrésistible !
Cordialement.
C. Cadiou