Petite Nanette

Immatriculation : GV 8454, puis GV 317511

Construit au chantier Pierre Gléhen du Guilvinec, il est lancé le 12 mai 1972(1).

Caractéristiques : chalutier thonier

  • Longueur : 18 m
  • Tonnage : 49,02 tx
  • Moteur Baudouin DNP 8 de 285 cv (208 kw), puis Baudouin de 382 cv
  • Signal distinctif : FSHA
  • Cale réfrigérée : 35 m3
  • Couleurs : pavois bleu clair coupé par un liseré rouge, coque blanche
  • Gaillard avant et passerelle métallique

« Petite Nanette » appartient à son patron Nonna Le Nours. Il remplace le « Racleur d’océan ». Nanette est le diminutif du prénom de sa fille.

Au chalut, « Petite Nanette » flirte pendant quelques années avec la courbe de la moyenne des bateaux de Saint-Guénolé, avant de décrocher légèrement à partir de 1977.

Tonnage moyen par marée de chalut (2)

« Petite Nanette » participe chaque année à la campagne thonière. Il  pêche 3200 poissons lors de son tout premier voyage en juin 1972. Après trois années décevantes, il atteint à nouveau la barre des 3000 thons en août 1976, puis en 1977 : 3150 en juillet, 3000 en août. En 1978, année exceptionnelle, il pêche en tout 10 900 thons (3800 en août, 3100 en septembre). En 1979 il réalise deux voyages à 3600 thons.

En 1981 il est victime d’une casse de moteur alors qu’il était au chalut sur le banc de Smalls. Il doit être pris en remorque par le « Notre-Dame de Lorette ».

« Petite Nanette » est vendu à Boulogne en juin 1987, il revient dans le Finistère en 1989, acheté par Gérard Lucas du Conquet. Il termine sa carrière en 1996 : dans le cadre d’un plan de sortie de flotte il est immergé par 39 m de fond au large du Conquet.

Ils ont fait partie de l’équipage : Jean-Pierre Boedec, Alfred le Floch, Pierre le Floch, Sébastien le Floch (mécanicien), François Gourlaouen, René le Nours, Lucien Pochic (3)

(1) Coût de construction : 520 000 F (sans le matériel de pêche)

(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle  n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici. Les chiffres des années manquantes seront progressivement intégrés.

(3) Ces noms ont été retrouvés pour la plupart par Joël Stéphan

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