Immatriculation : GV 7230
Construit à Léchiagat, au chantier Jules Baltès, il est francisé le 21 février 1949. Son armement est enregistré le 26 février 1949.
Caractéristiques : chalutier thonier
Longueur : 16,46 m
Tonnage : 34,93 tx
Moteur MAN de 120 cv
Couleurs : vert
Le « Notre-Dame de la Joie » est la propriété de deux mareyeurs de Saint-Guénolé : Dominique Drézen et Pierre Raphalen. Son commandement est assuré par Joseph Boënnec, auparavant patron du « Michel ». Une grande partie de l’équipage provient également du « Michel« . En ce début d’année 1949 c’est le plus gros et le plus puissant malamok du port.
Le « Notre-Dame de la Joie » est un chalutier qui arme aussi au thon et au maquereau, sauf au printemps 1951 où il choisit de rester chaluter.
En mars 1949, lors d’un de ses premiers voyages, alors que la pêche au maquereau est partout jugée médiocre, il débarque une pêche exceptionnelle de 25 tonnes.
Sa carrière sera hélas très brève : le 7 novembre 1951, vers 16 heures, alors qu’il rentrait de Jones Bank pour aller vendre sa pêche à Concarneau, il brise une bielle près des Etocs. Le vent et le courant le drossent presque aussitôt sur les rochers. Les huit marins parviennent cependant à mettre l’annexe à l’eau et sont rapidement recueillis par « la Barcarolle » de Kérity, tandis que leur bateau finit de sombrer (1).
Au moment du naufrage l’équipage était le suivant : Joseph Boënnec (patron), Pierre Le Donge, Eugène Le Gall, André Guirriec (novice), Alfred L’Helgouarch, Pierre Maréchal, Marcel Morvan et Marcel Souron.
(1) Cf plus bas le rapport de mer de Joseph Boënnec et celui de Amédée LE Palud, patron de « La Barcarolle ».
Rapport de mer de Joseph Boënnec sur le naufrage. Archives départementales du Finistère, 2054 W 1.
Rapport de mer de Amédée Le Palud. Archives départementales du Finistère, 2054 W 1.