Immatriculation : GV 8149, puis GV 302736
Construit au chantier Kersaudy d’Audierne, il est lancé le 15 mai 1965 ; son armement est enregistré le 8 juillet 1965 (1)
Caractéristiques : chalutier thonier
- Longueur : 18,27 m
- Tonnage : 49,52 tx
- Moteur Baudouin DV6 de 300 cv, puis Cummings KT1150 de 370 cv (220 kw)
- Signal distinctif : FTES
- Cale réfrigérée : 40 m3
- Couleur : pavois vert foncé barré d’un liseré jaune, coque vert clair
- Gaillard avant, passerelle en bois, puis passerelle métallique à ailerons.
« Gué Bihen » appartient pour deux tiers à Mme Schmit qui réside à Hénanbihen (22) et pour un tiers à son patron André Daden, auparavant aux commandes du « Junon ». Le nom évoque les domiciles des deux propriétaires : Gué pour Saint-Guénolé et Bihen pour Hénanbihen. En décembre 1967 André Daden devient propriétaire unique.
Au chalut « Gué Bihen » dépasse chaque année (période 1966-1975) la moyenne des hauturiers du port. Il ne réalise pas de marées extraordinaires, son meilleur tonnage est de 9,8 tonnes en mars 1970, mais ses apports demeurent régulièrement d’un bon niveau. Ses résultats faiblissent légèrement à partie de 1976.
Au thon, pêche qu’il pratique chaque été jusqu’en 1979, il ne se distingue qu’épisodiquement. Sa saison 1966 par exemple est excellente : avec 8900 thons il réalise un des meilleurs résultats du port, seul « Gâs de Saint-Gué » fait mieux. Sa meilleure marée est de 4300 poissons en juillet 1979.
« Gué Bihen » réalise un remorquage particulièrement délicat en 1969. Le 20 février, le chalutier « Obélix » est victime de problèmes mécaniques alors que souffle une forte tempête. Le « Gué Bihen » parvient à le prendre en remorque dans la bourrasque, mais les deux bateaux n’arriveront que le 24 à Saint-Guénolé
Le « Gué Bihen » est remplacé en 1983 par le « Deom da vel ».
Ils ont fait partie de l’équipage : Bernard Correc, Marcel le Donge, Maurice Le Gouil, José Gueguen (mécanicien), Alfred Jegou. (3)
(1) Coût de construction : 380 000 F (sans le matériel de pêche)
(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson mis en vente joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici. Les chiffres des années manquantes seront progressivement intégrés.
(3) Noms communiqués en majorité par Joël Stéphan.