Barnoin, Henri (1882-1940)

Peintre et lithographe

Henri Alphonse Barnoin est né à Paris le 7 juillet 1882.

Né dans une famille d’artistes, il étudie à l’Ecole des beaux-arts de Paris.

Au cours de l’année 1909, Henri Barnoin expose pour la première fois ses œuvres au Salon des Artistes de Paris.

Il vient dès 1912 à Concarneau où il s’installe à demeure une partie de l’année à partir de 1919. Il fera partie du « groupe de Concarneau »: on dénomme ainsi les nombreux peintres français et étrangers attirés par cette ville et sa région à la fin du XIXe et dans la première moitié du XXe.

D’autres sujets l’attirent : il visite les autres ports bretons de la côte Atlantique et il parcourt la région en tous sens : il peint aussi à Quimperlé, Quimper, Locronan, Penmarc’h, Douarnenez, Auray et surtout au Faouët.

Excellent pastelliste, il aime jouer sur les effets de lumière tels les levers et couchers de soleil (il est parfois qualifié de peintre post-impressionniste), mais représente aussi souvent des groupes de bretonnes en tenue traditionnelle, des pêcheurs et autres thèmes portuaires, des scènes de marché, des processions, mais aussi des paysages de côte rocheuse, etc…

Il devient Peintre officiel de la Marine en 1926.

Il meurt à Clichy le 17 mars 1940.

Henri Barnoin et Saint-Guénolé

Barnoin passe à plusieurs reprises à Saint-Guénolé entre les deux guerres, mais il choisit de ne représenter qu’une seule et même scène : le marché du pardon devant la Tour carrée. J’ai retrouvé cinq tableaux consacrés à ce thème, il y en a peut-être encore  plus. On devine un important travail en atelier réalisé à partir d’une ou deux visites sur le terrain : Barnoin utilise plusieurs fois la même perspective et réemploie certains personnages ou groupes de personnages. Il va même jusqu’à mélanger des coiffes Giz Fouën avec les bigoudènes, détail improbable car la réputation du pardon de Saint-Guénolé ne dépassait guère le cadre paroissial et n’attirait pas les habitants des autres cantons.

On retrouve les mêmes procédés à la Joie, où il a réalisé au moins neuf scènes de pardon.

Sources

Wikipédia

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