L’usine se situe au bout de la rue Lucien-Larnicol, côté nord. Charles Hillerin, dit Hillerin-Tertrais achète la parcelle la plus à l’ouest de Parc ar Zal en 1879 pour y bâtir une usine. A l’époque cette partie de Saint-Guénolé n’est pas du tout construite, les maisons les plus proches sont à Rulan et près de la Croix.
Originaire de Nantes, Charles Hillerin s’est implanté à Saint-Guénolé depuis quelques années. Dès juin 1875 il loue, puis achète une conserverie à l’Ile Fougère.
En 1879 il revend cette usine à Eugène Châtellier, tout en conservant le matériel de fabrication. Il entreprend alors la construction d’une nouvelle conserverie, qui sera opérationnelle pour la saison de sardine de 1880.
Il fait faillite trois ans plus tard et doit vendre son usine à une autre entreprise nantaise, Amieux frères (1).
Amieux frères est une société beaucoup plus solide qui possède déjà six usines (Chantenay, Concarneau, Etel, Paris, Quiberon et les Sables d’Olonne).
En 1891, elle dispose de 8 usines (Paris, Chantenay, Périgueux, île d’Yeu, Saint-Guénolé, Douarnenez, Quiberon, Concarneau), la production atteint 6 millions de boîtes.
A la fin des années 1890, l’usine est victime d’un incendie. Amieux fait alors bâtir une nouvelle conserverie à laquelle il adjoint une maison destinée au gérant (2).
En 1900, la société possède 11 usines en Bretagne et en Vendée et emploie 4 000 ouvriers. Amieux se diversifie nettement à cette époque (chocolat, confiture, choucroute…), mais son unité de Saint-Guénolé se limite aux poissons et aux légumes.
Amieux continue à se développer après la guerre 1914-1918. En 1923, Amieux possède 23 usines disséminées sur les lieux de production et sur le littoral atlantique.
L’usine de Saint-Guénolé traverse quelques périodes délicates, en 1935, en 1952 et surtout en 1964, date où elle est contrainte de fermer. Elle rouvre ses portes en 1966, mais malgré des améliorations techniques importantes, en particulier dans le domaine de la conserve des artichauts, la société ferme définitivement les portes de l’usine de Saint-Guénolé fin décembre 1969. Entre temps, en 1968, le groupe Amieux a été racheté par la CANA.
Parmi les gérants de l’usine de Saint-Guénolé, quelques noms sont restés : Charles Miroux de 1900 à 1924, puis Le Berre, son gendre, Coulloc’h en 1944-1945, Paul Dupouy après-guerre, puis Henri Guichaoua.
L’usine compte 58 salariés en 1910, 89 en 1928 (3), 100 en 1950, 110 en 1957, 84 en 1969.
L’usine a été transformée en appartements en 2006 et la maison du gérant est devenue une agence du Crédit agricole.
(1) Pour en savoir plus sur cette usine, voir : Le Guen, Gilles .- Penmarc’h, qui se souvient des hommes…
(2) Archives départementales, 3 P159 8 (cadastre).
(3) Voir ci-dessous la liste du personnel en 1928, Archives départementales 27 J 16
Bonjour, je possède une assiette publicitaire « Amieux frère » je voudrais m’en séparer, il me serai agréable de la voir retourner, en quelques sortes, à la source.
Pourriez-vous me diriger vers une personne ou un service qui pourra me répondre.
Merci de votre attention.
Cordialement
J Tisset
Bonjour
Vous pouvez peut-être contacter les musées. Le Musée bigouden à Pont-l’Abbé ou le Musée départemental breton à Quimper pourraient être intéressés, en tout cas ils saurons vous orienter.
Cordialement
C. Cadiou
Bonjour monsieur
Si cette dame est toujours disposé a se séparer de son assiette amieux et bien qu en ayant plusieurs..pourquoi pas?
Je suis arrière petite fille de charles miroux et henri le berre est mon grand père..
Bien cordialement
Francoise gallard fretier