Peintre, dessinateur.
Olivier Stanislas Perrin nait à Rostrenen le 2 septembre 1761. Il est le fils d’un procureur fiscal et notaire. Doué pour le dessin dès l’enfance, il part faire des études de dessin probablement à Rennes dans un premier temps, puis à Paris dans l’atelier de Gabriel Doyen, élève de Van Loo. Un de ses tableaux figure dès 1785 dans les salons parisiens. Pendant la Révolution il réalise de nombreux portraits des députés de l’Assemblée nationale. Puis il revient en Bretagne pour un emploi de dessinateur aux Ponts et chaussées. Il se marie en 1795. En 1805 il devient professeur de dessin à Quimper.
En 1808 il publie la « Galerie bretonne », série de 25 eaux-fortes sur la vie d’un paysan de Kerfeunteun prénommé Corentin, ouvrage qui présente aujourd’hui un intérêt ethnographique considérable.
Il projette aussi de publier un autre cycle, « le cycle de Philibert », mais l’échec commercial de la première édition de la « Galerie bretonne » l’en empêche. Ce cycle de Philibert relate un voyage à Saint-Guénolé.
Perrin meurt le 4 décembre 1932 à Quimper.
Olivier Perrin et Saint-Guénolé
Perrin a travaillé à plusieurs reprises sur le thème de Penmarc’h, pour le cycle de Corentin comme pour le cycle de Philibert. Il a dessiné le menhir de Kerscaven, l’église du bourg, une scène de naufrage à Saint-Pierre, etc…
Deux de ses oeuvres représentent Saint-Guénolé. La première intitulée « Panorama du Pays de Penmarc’h » est un dessin à l’encre sur calque, vue cavalière de l’ensemble de la commune. On y distingue à l’arrière-plan la Torche, un moulin qui pourrait être celui de Kermeil et, derrière le marais de la Joie, la Tour carrée entourée d’un groupe de maisons.
Le second dessin se nomme « La messe à Saint-Guénolé ».
(1) Illustration tirée du catalogue d’exposition : Olivier Perrin : Rostrenen 1761-Quimper 1831 : [exposition] Saint-Brieuc, Musée d’histoire, 30 septembre-3 décembre 1989, Quimper, Musée des beaux-arts, 8 février-26 mars 1990 / Pascal Aumasson, André Cariou .- Saint-Brieuc, Musée d’histoire, Quimper, Musée des beaux-arts, 1990 .- 135 p. : ill., 24 cm.