Rusent

« Rusent » (1650, B2713 275), (1697, 4E205 4) et (1701, 4E205 6) ; « Tenue Rue St Furic » (1830, 60J30) ; « Rue Sant Furic » (1832, 60J31) ; « Leach Ru-Sant-Furic » (1858, 4 E 213 165) Toponyme de Kerouil

Rusent serait le tertre de Sent ou Sant. Ce nom de famille est attesté à Penmarc’h au moins depuis le XVIe s. Il est difficile de situer précisément ces terres qui appartenaient à la famille Furic (1). La description suivante :  « Meziou Toulquer une parée donnant du midi sur chemin Kerouil au moulin de Nicolas Gloaguen et du nord sur sentier de Rusent (2) » me fait penser au nord-ouest de l’actuelle cité de Kerouil, mais sans la moindre certitude.

Le mot san signifie aussi canal ou conduit d’eau utilisé généralement dans les activités textiles.  Si on opte pour cette hypothèse Rusent serait le canal rouge, c’est-à-dire le canal pollué par le travail de la garance (3).

Garance (rubia tinctorum) par Franz Eugen Köhler
Garance (rubia tinctorum) par Franz Eugen Köhler

Troisième hypothèse : Sent signifie saint, et ce saint pourrait être saint Guénolé comme c’est le cas à Lanzent en Plonévez-Porzay et aussi à Lanzent à Gourin (4).

(1) Yves Furic, sieur de Kerforn, achète une partie de Rusent à Marie Longes en 1650 (B2713 275)

(2) Archives départementales du Finistère, B472 (en 1788)

(3) Gouzien, Robert .- Le Pays bigouden, un pays de cocagne…

(4) Garrec, Roger .- Plonévez-Porzay : un terroir en pays Glazik .- [sl] : [sn], 2001 .- 263 p. : ill.

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