Peintre, décorateur, céramiste
André Emile Léveillé est né le 11 mai 1880 à Lille.
Il commence sa carrière comme dessinateur industriel et se forme à l’art grâce à une fréquentation assidue du Musée des Beaux-arts de Lille.
Léveillé débute au Salon des indépendants de 1913. L’année suivante, il s’installe à Paris et se consacre dès lors totalement à la peinture. Il se lie d’amitié avec Paul Signac. André Léveillé obtient rapidement une certaine notoriété et bénéficie de commandes de l’Etat. En 1925 il participe à l’Exposition des arts décoratifs et dessine des bijoux pour Georges Fouquet.
Outre la Bretagne (de 1910 à 1918), il peint Paris, le Nord, la Normandie et la Bourgogne. Sa foi chrétienne transparaît souvent dans ses œuvres.
C’est aussi un grand organisateur et un homme de réseaux : il sera directeur du Palais de la Découverte, vice-président du Salon des indépendants et membre du conseil supérieur des Beaux-Arts.
André Léveillé meurt à Paris le 24 décembre 1962.
André Léveillé et Saint-Guénolé
Léveillé passe au moins à deux reprises en Pays bigouden. En 1915 il peint « La Tour carrée, Saint-Guénolé ». En 1920 il réalise un tableau nommé « la procession » représentant un des grands pardons bigoudens (la Joie ? Penhors ?). On lui doit aussi une représentation du calvaire de la Joie.
Sources
Wikipédia
Bergeron, Andrée .- D’ombres et de lumières. L’exposition de 1937 et les premières années du Palais de la découverte au prisme du transnational / Andrée Bergeron et Charlotte Bigg .- Revue germanique internationale n°21, 2015.
Ses œuvres passeront dans le domaine public en 2032.