Fils de la Tante

Immatriculation : GV 8225, puis GV 302765

Construit à Audierne, au chantier Kersaudy-Gourlaouen, il est lancé le 24 mai 1967 ; son armement est enregistré le 15 novembre 1967 (1).

Caractéristiques : chalutier thonier

  • Longueur : 18,00 m
  • Tonnage : 49,26 tx
  • Moteur Baudouin DP8 de 240 cv (176 kw)
  • Signal distinctif : FUOL
  • Cale réfrigérée : 40 m3
  • Couleurs : pavois bleu foncé, liseré rouge, coque bleu clair.
  • Gaillard avant, passerelle métallique.
Le « Fils de la Tante »

« Fils de la Tante » rappelle de façon humoristique les noms des deux précédents bateaux de Ferdinand Le Brun, son patron propriétaire : « Fils de l’océan » et « Tante Corentine ». En janvier 1972, « Fils de la Tante » est vendu à Gustave Priol. Entre temps, Ferdinand le Brun a laissé la barre vers 1969 à Simon le Pape. En 1977, c’est Henri Le Pape qui devient patron.

Au chalut, le « Fils de la Tante » est proche de la moyenne des hauturiers de Saint-Guénolé jusqu’en 1975, année où ses résultats baissent nettement. Il recolle à la courbe moyenne en 1979. Sa meilleure marée en tonnage date de septembre 1980, avec 10,2 tonnes.

Tonnage moyen par marée de chalut (2)

Ses résultats au thon sont bien meilleurs. En juillet 1971 il pêche 4500 thons ; il fait partie des meilleurs bateaux du port avec 9450 thons dans la saison, juste après « Mab ar Viben » et « Coryphée ». Il réalise encore des marées de plus de 3000 en juillet 1972 (3500), en août 1974 (3000), en août 1976 (3800). En 1976, il pêche 9500 thons dans la saison, seul « Gâs de Saint-Gué » fait mieux. En 1977, il dépasse à deux reprises les 3000 thons. Même chose l’année suivante, où il réalise plus de 10 000 prises dans la saison. En août 1979 il bat son record avec 4300 thons mais son second voyage est décevant.

Le 12 décembre 1978, alors qu’il fait route terre, il est pris dans une très forte tempête. Il parvient à rentrer au port malgré des conditions extrêmement difficiles. C’est au cours de cette tempête qu’un dock careneur de 185 m de long viendra s’échouer sur les rochers de Saint-Guénolé.

« Fils de la Tante » est désarmé en 1981. Il reste deux ans au port avant d’être vendu en janvier 1983 à Alain Lucas, domicilié à Dakar. Il passe alors sous pavillon sénégalais sous le nom de « Capitaine ».

Parmi les marins qui ont travaillé sur le « Fils de la Tante », voici quelques noms retrouvés : Hervé Blouet, André le Brun, Pierre Yves Jacob, Jean Claude Jégou, Stéphane Jégou, Nonna Lucas, (x ?), Claude le Pape, Stéphan (de Saint-Pierre), Alain Talidec (mécanicien), Stéphane Tanneau, (x ?) Tanniou. (3).

(1) Coût de construction : 395 000 F (sans le matériel de pêche)

(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson mis en vente  joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle  n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici. Les chiffres des années manquantes seront progressivement intégrés.

(3) Noms retrouvés par Joël Stéphan et Jean Claude Jégou.

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2 réponses à Fils de la Tante

  1. jean-claude jegou dit :

    bonjour l’équipage de la saison de thon de 1979 patron Henri le Pape Pierre Yves Jacob Jean Claude Jégou Hervé Blouhet stéphanne Jégou Stépanne Tanneau.

  2. admin dit :

    Merci beaucoup, j’ai complété l’article.
    Bon dimanche
    C. Cadiou

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