Arlaud, Georges-Louis (1869-1944)

Georges-Louis Arlaud est né en 1869 à Genève.

C’est après avoir repris l’entreprise familiale de céramique qu’il s’intéresse à la photographie afin de garder la trace des œuvres vendues. Il devient rapidement photographe professionnel : dès 1894 il s’associe avec un autre photographe à Genève. En 1900, il devient membre de la Société suisse de photographie. En 1911 il reprend, sur le conseil de son ami, le photographe suisse Frédéric Boissonnas, un atelier à Lyon qui devient bientôt une sorte de salon mondain des artistes et bourgeois de la ville. Particulièrement attiré par la nature il participe en 1925 à l’illustration d’une série de dix-huit fascicules mensuels ayant pour titre Le Visage de la France. En 1928 il fonde et dirige une maison d’édition et publie une série de monographies régionales intitulée « Visions de France » (31 volumes parus de 1928 à 1937)

Parallèlement il s’intéresse au nu et va le plus souvent placer ses modèles au milieu de paysages.

Pendant la guerre il est décoré de l’ordre de la Francisque. Il s’installe à partir de 1942 à La Ciotat. Il y meurt de façon tragique en 1944 au lendemain de la libération de la ville : il est assassiné, sa villa est pillée et son oeuvre dispersée ; son corps est retrouvé dans une calanque.

Georges-Louis Arlaud et Saint-Guénolé

Arlaud passe à Saint-Guénolé à la fin des années vingt pour illustrer un des volumes de sa collection Visions de la France (1). Il a laissé trois photos de son passage.

Un beau groupe de bigoudènes – et de bigoudens – au Menez :

Une vue du port :

Et des brûleurs de goémon :

Sources

(1) Chagny, André .- la Bretagne, de Quimperlé à la presqu’île de Crozon / texte d’André Chagny, photographies Georges-Louis Arlaud .- Lyon : G-L Arlaud, 1930 .- 66 p. : ill. .- (Visions de la France)

Wikipédia

Bibliothèque de Genève https://bge-geneve.ch