Peintre
Herman Alfred Leonard Wahlberg est né à Stockholm le 13 février 1834.
Wahlberg voit le jour dans une famille d’artistes : son père est peintre, sa mère sculptrice et fille d’un sculpteur italien. Doué pour l’art et la musique, il prend des cours de peinture auprès de son père et s’inscrit à l’Académie royale suédoise de musique.
Alfred Wahlberg gagne d’abord sa vie en donnant des cours de piano, mais il va rapidement privilégier la peinture. En 1857 il s’inscrit à la prestigieuse Kunstakademie de Düsseldorf en Allemagne. Après un voyage en Belgique et aux Pays-Bas, il connaît ses premiers succès comme peintre paysagiste à son retour en Suède dès 1862.
En 1866, il part pour Paris où il est exposé au Salon à partir de 1868. Il s’installe à Ecouen, au nord de Paris, mais retourne chaque été en Suède. En France, son œuvre est particulièrement mise en avant par Théophile Gautier.
Alfred Wahlberg meurt en Suède à Tranas, le 4 octobre 1906.
Alfred Wahlberg et Saint-Guénolé
La Bretagne est peu présente dans l’œuvre de Wahlberg, et pourtant il s’est rendu à Saint-Guénolé en 1899. On ignore tout des circonstances de ce voyage, mais comme il était très lié à Charles François Daubigny, il se peut qu’il ait voulu retourner sur les traces de son ami.
Il a peint au moins deux tableaux à Saint-Guénolé :
Huile sur toile représentant les rochers de Poulbriel, côté ouest. Le grand rocher à droite sera également peint par Robert Delaunay quelques années plus tard.
Le port de Saint-Guénolé, huile sur toile. Il y a plusieurs détails intéressant, comme le groupe de femmes à gauche : ramasseuses de coquillages ou ouvrières d’usine ? Ou encore cette charrette au milieu du port.
Sources
Wikipédia
Site Les peintres d’Ecouen : www.peintres-ecouen.com
Bonjour,
Je présente en ce moment à la galerie de Pont l’Abbé, un très beau tableau de Wahlberg, représentant les rochers de Saint-Guénolé et daté 1899.
Je reste à votre disposition pour toute inforation compémentaire à ce sujet
Bonjour
Je suis absent en ce moment. Je passerai à la galerie à mon retour.
Cordialement
Camille Cadiou