Immatriculation : GV 6876
Construit au Guilvinec, il est francisé le 18 septembre 1943.
Caractéristiques : chalutier thonier
Longueur : 17,36 m
Tonnage : 31,30 m
Signal distinctif : TTVC
Moteur Duplex de 100 cv, puis moteur de 120 cv en 1952.
Couleurs : bleu foncé et blanc.
Parc ar Briel est un lieu-dit de Léchiagat qui signifie « le champ de Briel » (Briel est un nom de famille). Il a été construit pour Jean Le Prince de Léchiagat. Il passe au port de Saint-Guénolé en avril 1952, date de son achat par Pierre Morvan, lui-même de Léchiagat, mais domicilié à Saint-Guénolé.
Le « Parc ar Briel » est un chalutier qui pratique la pêche saisonnière du thon. En 1953 il effectue la campagne du maquereau de dérive, mais en 1954 il préfère se consacrer au chalut hauturier.
Sa présence à Saint-Guénolé est hélas très brève, car le 31 mars 1954, rentrant par temps sombre vers 3 heures du matin, il cale dans la petite passe (1). Poussé par le vent et par un courant violent il va talonner une roche du Falc’hig et brise sa quille. L’équipage, après avoir calmement attendu la marée basse, parvient à quitter le navire(2). Dans la matinée le moteur, le matériel et une partie de la pêche sont récupérés, mais le « Parc ar Briel » ne naviguera plus (3).
Au moment du naufrage, l’équipage est composé de Pierre-Alain Le Berre, Louis Le Brun, Jean Drézen, Pierre Morvan (patron) (4), René Paul, Nonna Stéphan et Pierre Tanneau (mécanicien).
(1) En 1954 la petite passe ne possède pas de signalisation lumineuse.
(2) voir ci-dessous le rapport de mer sur l’échouement.
(3) Selon un témoin, « ce jour-là on ramassait les langoustines à la Joie ».
(4) il est prénommé Maurice sur certains documents.
Rapport de mer sur l’échouement du « Parc ar Briel ». Archives départementales du Finistère, 2054 W 2 :