L’Olonnais

Immatriculation : GV 7404

Construit à Croix de Vie, il est francisé le 18 septembre 1947.

Caractéristiques : chalutier

  • Longueur : 17,07 m
  • Tonnage : 37,19 tx
  • Moteur Sulzer de 120 cv
  • Il possède un sondeur électrique et « son poste arrière est aussi beau qu’une salle à manger » selon l’hebdomadaire « Le Marin ».
  • Couleurs : blanc

Il est bas sur l’eau et lourd, avec un fort tirant d’eau selon l’inspecteur de la navigation.

« L’Olonnais » est soit le nom d’un habitant d’Olonne-sur-Mer, commune de Vendée, soit une référence à François l’Olonnais, le terrible flibustier des Caraïbes. L’armement Drézen-Péron l’achète en janvier 1952, dans le but de remplacer le « Notre-Dame de la Joie » qui a sombré en novembre 1951. C’est d’ailleurs Jos Boënnec l’ancien patron du « Notre-Dame de la Joie » qui en prend le commandement.
Les armateurs décident de baser provisoirement « l’Olonnais » à Concarneau en attendant la fin du déroctage de la petite passe de Saint-Guénolé, car son fort tirant d’eau peut poser problème. Le bateau va pratiquer le chalut hauturier à la belle saison et travaillera au sud en hiver et, chose encore exceptionnelle pour Saint-Guénolé, il ne fera pas le maquereau de dérive. Le 1er mars 1954, les armateurs changent de stratégie en affectant « l’Olonnais » au port de Kérity et en confiant la barre à André Guichaoua.
Tout comme le « Notre-Dame de la Joie », « l’Olonnais » connaît une carrière dramatique. En février 1953, Pierre Jean Maréchal, un de ses marins, meurt à bord en mer, des suites d’une congestion cérébrale. L’année suivante, le 12 mars 1954, par temps dégagé, à 5 milles de la Pointe du Raz, l’Olonnais est accidentellement abordé par le chalutier guilviniste « La Bigoudène » qui le touche tribord arrière. Le choc n’est pas très violent, pourtant « l’Olonnais » coule en deux minutes. Le patron André Guichaoua et cinq hommes d’équipage sont rapidement retrouvés par « La Bigoudène », mais Roger Loussouarn, 27 ans, manque à l’appel et, malheureusement, deux des marins repêchés ne donnent plus signe de vie. Malgré l’intervention du canot de sauvetage d’Audierne où a pris place le médecin des gens de mer, il est trop tard pour sauver le mécanicien Jean-René Le Moigne, 32 ans et Marcel L’Helgouach, 45 ans.

Ils ont fait partie de l’équipage entre 1952 et 1954 : (x?) Le Brun, (x?) Guirriec, Pierre-Jean Maréchal, (x?) Souron. Au moment du drame l’équipage était composé de Ernest Cosquéric, Baptiste Guéguen, André Guichaoua (patron), André l’Helgouach, Marcel l’Helgouach, Roger Loussouarn et Jean-René Le Moigne.

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