Immatriculation : GV 8438, puis GV 302887
Construit au chantier de Cornouaille à Douarnenez, il est lancé le 4 novembre 1971 ; son armement est enregistré le 24 décembre 1971 (1)
Caractéristiques : côtier
- Longueur : 14,05 m
- Tonnage : 24,06 tx
- Moteur Baudouin DP6 de 160 cv (118 kw)
- Signal distinctif : FSBP
- Cale réfrigérée : 20 m3
- Couleurs : pavois blanc, liseré rouge, coque bleue et blanche
- Passerelle métallique
Le « Notre-Dame de la Joie » est construit pour Jacques le Tanter qui était jusqu’alors second sur « l’Etendard de l’Immaculée ». Ce nom, Notre-Dame de la Joie, chapelle emblématique du Pays bigouden, a été porté par de nombreux autres bateaux de Penmarc’h : c’est le cinquième depuis 1920. Le « Notre-Dame de la Joie » est un des premiers bateaux de Saint-Guénolé financé par un prêt du Crédit mutuel de Bretagne.
Jacques Le Tanter commande le « Notre-Dame de la Joie » jusqu’à son départ en retraite, puis il confie la barre à son fils Gwenaël Le Tanter.
Après une longue activité de chalutier côtier, le « Notre-Dame de la Joie », toujours en activité aujourd’hui, effectue une seconde carrière en tant que bolincheur.
En fin 2013, il fait peau neuve. Le chantier Tanguy l’équipe d’une nouvelle passerelle et consolide sa coque.
Equipage d’origine : Jean-Yves Gourlaouen, Marcel Loussouarn, Pierrot Loussouarn (2)
(1) Coût de construction : 235 000 F (sans le matériel de pêche)
(2) Composition de l’équipage donnée par Joël Stéphan.
Elle est superbe cette bâtisse qui protège le marais de la Joie étant donné que les dunes ont été effacées par les violences de la mer et des vents. A l’intérieur cette voûte qui représente la coque d’un vaisseau retourné. au-dessus du cœur aux extrémités de la poutre d’un côté JONAS se fait avaler par un monstre marin et l’autre extrémité il est rejeter au bout de trois jours. Egalement des ex-voto représentant des bateaux du siècle dernier. Le vitrail Est est magnifique le matin au lever du soleil. Le soir le soleil se cache derrière les rochers de Saint Guénolé avant de plonger sous l’horizon coloré. Dommage les autocaristes ne peuvent pas stationner et la municipalité n’a pas prévu de construire un local avec des sanitaires même payants et automatiques. Ok bien souvent comme nos aïeuls nous cachons notre postérieur derrière un gros rocher pour éviter de se faire voir par les promeneurs le long de la dune de sable.