Peintre, graveur, illustrateur et affichiste.
Henri Jean Georges Isidore Meunier est né en Belgique à Ixelles le 25 juillet 1873.
Henri Meunier est le fils du graveur Jean-Baptiste Meunier. C’est son père qui le forme à la gravure dans son propre atelier. Puis, Henri entre à l’École des arts industriels et décoratifs d’Ixelles où son père est chargé du cours de dessin d’après nature.
Lithographe, Meunier est aussi un graveur sur cuivre et un relieur remarquable. Il réalise entre autres des cartes postales, des cartes à jouer et des timbres.
Il commence à produire des affiches vers 1895, utilisant des aplats de couleurs et des contours épais, marqué par le japonisme alors en vogue : par ce traitement, ses images possèdent un fort impact visuel. « Il est, écrit Alain Weill, d’une pureté exceptionnelle ».
Meunier collabore à la revue « L’Estampe moderne ». Jules Chéret choisit de reproduire pas moins de trois œuvres de Meunier dans sa revue « Les maîtres de l’affiche » (1895-1900). En 1897, Jean Louis Sponsel reproduit également quelques gravures de Meunier dans son essai « Das Moderne Plakat », l’un des premiers livres en couleurs sur l’affiche artistique.
La « Gazette des beaux-arts » propose quelques-unes de ses gravures (1909).
En 1916, il expose une série d’eaux fortes mettant en scène les combats qui s’étaient déroulés lors de la bataille des Ardennes (1914).
Meunier est mort à Eterbeek le 8 septembre 1922.
Henri Meunier et Saint-Guénolé
Meunier séjourne régulièrement en Bretagne au début du XXe, il passe à Quimperlé en 1903, à Bréhat en 1904, à Pont-Aven en 1907, à Bréhat à nouveau en 1909, Douarnenez en 1910…
Il est venu deux fois au moins à Saint-Guénolé aux cours de ses voyages en Bretagne : en 1905 il réalise une gravure intitulée « Penmarc’h » et en 1908 « Rentrée des pêcheurs à Saint-Guénolé ».
Un exemplaire de cette oeuvre a été acheté par le collectionneur Jacques Doucet. On reconnait les rochers qui se trouvent au nord du mur du château des Goélands.
Cette gravure est très intéressante d’un point de vue historique. C’est à ma connaissance la seule représentation des deux petits menhirs du port : on les distingue entre le corps de garde et les deux maisons.
Sources
Wikipédia
Musée-breton.finistère.fr