Men Scoedec est un rocher situé à proximité de la petite passe de Saint-Guénolé.
« Scoedec » (1693, Le Neptune françois) ; « Le Scoedec » (1780, carte des Ingénieurs géographes) ; « Le Scoedec » (1783, carte de Cassini) ; « Schoédec » (1818, carte de Beautemps-Beaupré) ; « Schoédec » (1850, carte d’état-major) ; « Schoédec » (1871, Thomassin : Pilote des côtes de la Manche) ; « Scoëdec » (1904, carte des Roches de Penmarc’h) ; « Men Scoedec » (1909, Almanach du marin breton) ; « Rocher Schoédec » (1929, 4S233 : préfecture) ; « M. Scouëdec » (1953, Auguste Dupouy : Souvenirs ) ; « Men skoedec » (1961, LeBerre : Toponymie nautique) ; « Scoëdec » (2012, carte SHOM) Toponyme nautique
Dans sa Toponymie nautique, Alain Le Berre traduit skoedec par raie-torpille. Ce mot a probablement disparu du vocabulaire des marins bigoudens, car le même Alain Le Berre dans son imposante enquête sur les noms bretons des animaux marins, précise qu’à Saint-Guénolé, la raie-torpille se dit ar greneres (1).
L’Almanach du Marin breton de 1909 le décrit ainsi : « gros rocher en forme de meule de foin, asséchant de 6m60 (2) ». A proximité de ce rocher, côté ouest, se trouve une basse appelée Basse Men Scoedec qui affleure aux grandes marées (cote 0.90).
En 1915, le conseil municipal de Penmarc’h demanda l’établissement d’un feu fixe rouge sur Basse Men Scoedec (3). Mais l’administration des Phares et balises ne proposa qu’un amer blanchi sur le sommet de Men Scoedec.
En 1919, le syndicat des marins pêcheurs de Penmarc’h demanda à son tour l’établissement d’un feu sur ce rocher (4) ; il fut relayé une nouvelle fois en 1928 par le Conseil municipal (5).
Une nouvelle demande émanant cette fois des Phares et balises fut effectuée en 1953 (6).
(1) Le Berre, Alain .- Ichthyoymie bretonne…
(2) Instructions de pilotage pour les bateaux de pêche et les caboteurs…
(2) Le Citoyen, n° du 25 avril 1919.
(4) Archives départementales du Finistère, 26 S 675
(5) Archives départementales du Finistère, 4S233
(6) Archives municipales, 3 O 41