Maï deut

Immatriculation : GV 7604, puis GV 302508

Construit au chantier Le Gall de Pont-l’Abbé (1), il est immatriculé le 28 décembre 1954.

Caractéristiques : chalutier côtier.

  • Longueur : 12,89 m
  • Tonnage : 21,06 tx
  • Moteur 75 cv, puis Baudouin DK6 de 120 cv (88 kw).
  • Signal distinctif : TPBM
  • Cale réfrigérée : 12 m3
  • Ses couleurs ont varié : pavois vert, liseré rouge, coque gris clair et aussi pavois vert foncé, coque vert clair.
Mouez Penmarc'h
Le baptême du « Maï deut ». (Avec l’autorisation de « Mouez Penmarc’h ».)

L’armement du « Maï deut » rassemble à parts égales Nonna Tanniou, le patron, Sébastien Cossec, Lucien Auffret et Lucien Tymen. En septembre 1957 l’armement se trouve modifié par le départ de Lucien Auffret, qui vend sa part aux trois autres propriétaires. Le nom « Maï deut » signifie « elle est arrivée ».
Le « Maï deut » est un des rares bateaux du port qui pratique le chalutage côtier à l’année. Il part en général pour la journée avec cinq hommes à bord. Le nombre de marins embarqués passe à quatre à la fin des années 60 et même parfois à trois dans les années 70.
Le soir du 15 novembre 1957, Henri Guyomard tombe à l’eau dans le port de l’île de Sein, Sébastien Cossec essaye au péril de sa vie de le sauver, mais sans succès.

Le 17 mai 1961, alors qu’il était en réparation près de la petite cale à marée basse, le « Maï deut » se couche brusquement côté tribord. L’équipage venait heureusement de quitter le bateau, il n’y a donc pas eu de blessés. Les dégâts se sont limités à une béquille brisée et le bateau a repris sa position normale à marée montante.
Dans la nuit du 12 au 13 décembre 1978, lors d’une très forte tempête, le « Maï deut » rompt ses amarres et vient s’échouer au fond du port. Le renflouement s’effectue en présence de très nombreux spectateurs massés sur la place.

mai-deut-13-12-78-coll-annette-tymen
Renflouement du « Maï deut » le 13 décembre 1978. Collection Annette Tymen.

Le « Maï deut » est armé une dernière fois en 1979. Il coule le 29 décembre 1982 devant les rochers de Saint-Guénolé.

Ils ont fait partie de l’équipage : Lucien Auffret, Jean le Balch, Robert le Bec, Gaston Braux, Joseph Coïc, François le Corre, Sébastien Cossec, Henri Guyomard, Jean Guyomard, Daniel Morvan, Lucien Tymen, Robert Tymen…

(1) Coût de la construction : 80 000 F ( sans le matériel de pêche)

Ce contenu a été publié dans Bateaux, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Maï deut

  1. locarec dit :

    Il n’a pas coulé,il a été coulé pour en faire une « épave à poissons »…nuance!

  2. LELARGE dit :

    le 12-13 decembre 1978 est la nuit ou une terrible tempête surgit et si ma mémoire est bonne c’est la même nuit ou le dock flottant s’échoue sur les rochers de Saint Guénolé.
    Ensuite Maï deut restera stationner sur les quais de l’ancien port pendant plusieurs années avant d’être, comme cela a été dit, coulé au large du trou de l’enfer.
    Ce bateau a pour moi une signification particulière car en 1976, mon père et mon oncle ont pu faire une sortie d’une journée de pêche à son bord

  3. admin dit :

    Bonjour
    Merci pour ces précisions.
    Le dock s’est échoué au cours de la même tempête, mais un jour plus tard, le soir du 14 décembre.
    Cordialement
    C. Cadiou

  4. Boennec Alain dit :

    Bonjour Camille.

    J’ai souvent entendu mes parents en parler, ce nom lui a été donné parce que à la commande du bateau au chantier il y avait eu mauvaise compréhension de la date du lancement…
    Les propriétaires pensaient l’avoir sans doute en 1953 mais finalement ils ont attendu un an de plus ! D’ou son nom « elle est venue »

    Alain

    A bientôt.

    Alain

  5. Caudan tymen dit :

    Robert Tymen c est mon frère, il a embarqué comme mousse à bord du Mai deut (à peine 14 ans )et Lucien Tymen mon oncle associé à bord et mécano.

  6. Caudan Tymen dit :

    Sur la photo mes 2 cousines ( CATHY ET MARIE JAQUELINE EN BAS DE LA PHOTO ) FILLE DE LUCIEN

  7. admin dit :

    Bonjour
    J’ai connu Robert quand j’étais petit : c’était un ami de mon cousin Dédé Bodéré.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *