Leuker

Leuker, leurquer = terrain délaissé

Le leuker est caractéristique du Pays bigouden. D’après Pierre Flatrès un leuker ou leucar est généralement constitué par les abords de chemins à l’entrée des villages, c’est une propriété collective où chaque habitant du village peut faire paître son bétail.

« Leurqueur Keramellein » (1725, 4E214 199) ; « Leurquer Kerameil » (1833, 3P159 3, cadastre) ; « Leurguer Kerameil » (1884, 15U22 62) ; « Leuker Kerameilh » (Début XXIe, Nom du voie de Penmarc’h) Toponyme de Kerameil

Ce leuker Kerameil représentait une vaste étendue aux contours irréguliers qui partait du sud de Kerameil et allait jusqu’au centre de Kervilon. Il servait aussi de voie de passage entre Kervilon et le Pont nevez, en direction de Kérity. Il était parfois qualifié de « commune » (1). Le Leuker Kerameil fut officiellement partagé en 1885 (2), mais certains riverains n’attendirent pas cette date pour empiéter sur ces communs, voire même pour y construire une maison (3).  

« Leurguer Kervédal » (1828, 60J38) Toponyme de Kervédal

Leurguer Kervédal fait partie des « communes et franchises » du village de Kervédal.

« Issuë de terre nommée leurguer ou placitre de Kervillon » (1681, A89 f°90) Toponyme de Kervilon

 Ce leuker n’est peut-être que l’autre nom du leuker Kerameil ou son prolongement. Le registre des biens possédés par des roturiers nous apprend qu’en 1681 il appartenait en commun à Guillaume Volant, André Loden, Jean Durant, Etienne Le Cleach et Guenolay Kergroach.

(1) Archives départementales du Finistère, 59J3 en 1791

(2) Archives départementales du Finistère, 60J32

(3) Archives départementales du Finistère, 15U22 62

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