Immatriculation : GV 7842
Construit au chantier Léon Gléhen de Pont-l’Abbé, il est lancé le 11 novembre 1958, mais son armement n’est enregistré que le 16 juin 1959 (1).
Caractéristiques : chalutier thonier
- Longueur : 17,87 m
- Tonnage : 49,68 tx
- Moteur Baudouin de 160 cv
- Signal distinctif : TOGD
- Cale réfrigérée : 8,5 m3
- Couleurs : pavois vert, coque blanche ; passerelle blanche. Pendant un certain temps, le pavois a été coupé par un liseré rouge.
« Jean-Claude Hélène » est le cinquième bateau de l’armement Linguanotto. Jean-Claude et Hélène sont les enfants d’Angelo, l’aîné des frères Linguanotto. Alexis Boënnec en assure le commandement jusqu’en 1971, date de lancement de son nouveau bateau, « Eve- Myriam ». Il est alors remplacé par Jean-Yves Le Rhun, puis par Louis Le Pemp.
Au chalut, « Jean-Claude Hélène » se maintient durant toute sa carrière au niveau moyen de la flottille de Saint-Guénolé, voire légèrement en dessous. Sa meilleure marée reste longtemps celle de novembre 1963, avec 8,1 tonnes. Paradoxalement, ce chiffre est dépassé 10 ans plus tard, en octobre 1973, avec 8,8 tonnes, alors que le chalutier arrive en fin de carrière.
A la pêche au thon, sans jamais figurer parmi les meilleurs thoniers du port, il dépasse néanmoins à plusieurs reprises la barre des 3000 thons : 3080 en juillet 1965, 3050 en juillet 1967 et 3100 en août 1967, 3300 en juillet 1971.
Le « Jean-Claude Hélène » est désarmé le 5 juin 1974. Il quitte alors Saint-Guénolé pour effectuer la campagne thonière à partir de Concarneau. Le 1er juillet 1975, le bateau passe définitivement au quartier maritime de Concarneau. Immatriculé CC 318400, il poursuit son activité encore plusieurs années, armé seulement pour faire le thon à la belle saison (3).
Ils ont fait partie de l’équipage entre 1959 et 1971 : André Bodéré, Ambroise Boënnec (mécanicien), Jean-Claude Boënnec, Joseph Camus, Alexandre le Cleach, Pierre le Garrec, Gilles Guéguen, Louis le Pemp, Jean Yves le Rhun, Jean Louis Stéphan (4).
(1) Coût de construction : 205 000 F (sans le matériel de pêche)
(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson mis en vente joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici.
(3) Je n’ai pas sa date de sortie de flotte, mais je sais qu’il navigue au moins jusqu’en 1984.
(4) Liste non exhaustive établie en grande partie d’après les documents de la série 2060 W des Archives départementales.
il figure toujours comme actif dans l’ annuaire de l’ armement à la pêche de 1984 que j’ ai en ma possession.