Gobo, Georges (1876-1958)

Peintre, graveur, lithographe.

Georges Gobeau, alias Georges Gobo ou Georges Gobô est né le 19 juin 1876 à San Francisco.

Son père, d’origine charentaise, après avoir participé à la guerre du Mexique, essaye de faire fortune aux Etats-Unis. A sa mort en 1882 la famille retourne en France, à Angoulême.

Georges Gobo fait son apprentissage de dessinateur chez un imprimeur-lithographe. En 1900 il s’installe à Angers où il s’essaye à toutes les techniques. Il expose pour la première fois à Angers en 1900. En 1908 il expose au Salon de la Société nationale des Beaux-arts et commence à connaître une certaine notoriété. Il s’installe à Paris en 1911.

Il voyage beaucoup en Europe, au Maroc, mais c’est la Bretagne qui l’attire le plus. Il s’achète une maison à Douarnenez. Son talent est reconnu, il reçoit de nombreuses récompenses et des nominations prestigieuses.

« C’est un beau peintre français, paisible et délicat, d’accord avec notre tradition française ». Henri Focillon

Mais à la fin des années trente, l’art figuratif qu’il pratique est moins recherché et Gobo va connaître une situation plus difficile.

Il meurt à Rezé le 6 juillet 1958.

Georges Gobo et Saint-Guénolé

Gobo découvre Saint-Guénolé au plus tard en 1908. Auguste Dupouy, professeur à Angers depuis 1903 visite son atelier. Est-ce sur ses recommandations qu’il se rend en Pays Bigouden ? Dans un article de la Revue de l’Anjou publié en 1908, Dupouy trouve que Gobo a « pris un bain salutaire de réalisme » à Penmarc’h (1)

Il profite de ses séjours à Douarnenez pour revenir à plusieurs reprises à Saint-Guénolé. Il passe peut-être chez Dupouy qui aime recevoir peintres et écrivains dans sa villa du Lestr. Gobo a réalisé au moins deux œuvres à Saint-Guénolé avant la guerre :

La grève à Saint-Guénolé (Penmarc’h) – Ramasseurs de goémon ; Dessin (1910). Collection du Musée breton, Quimper (2)
Le pardon de Saint-Guénolé ; gravure (1912)

Sources

Bertoldi, Sylvain .- Georges Gobô, saisir l’insaisissable .- Vivre à Angers, n°330, février 2009 .- http://archives.angers.fr/chroniques-historiques/les-chroniques-par-annees/2001-juillet-2010/georges-gobo-saisir-l-insaisissable/index.html

(1) Revue de l’Anjou, 57e année, mai 1908 .- pp 407-411. (texte cité par Denise Delouche, MSHAB, 2002)

(2) Une autre œuvre montre le ramassage du goémon en Pays bigouden, mais rien n’indique que la scène se passe à Saint-Guénolé. Gobo a aussi dessiné en 1910 « Fidèles devant l’église de Saint-Guénolé Penmarc’h », mais l’église en question n’est pas la Tour carrée, c’est peut-être la chapelle de la Joie, en tout cas ce n’est pas Saint-Guénolé.

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