Cors, corz,[korz] = roseau et plus généralement plantes des marais à cannes.
« Mezou ar horz » (1680 ; 4E214 93) ; « Mezou hors » ou « Mezou cors » (1682, 4E214/93) ; « Mezou an corz » (1683, 4E214 93) ; « Mez ar corz » (1699, 4E205 4) ; « Mezou ar cors » (1716, 60J31) ; « Messou cors » (1716, 60J30) ; « Meziou cors » (1804, 60J37) ; « Meziou ar hors » (1805, 60J37) ; « Mézou cors » (1830, 60J30) ; « Mezou hors » ou « Mezou cors » (1833, 3P159 3, cadastre) ; « Venelle de Mejoù c’houars » (Début XXIème, nom de rue de Penmarc’h) Toponyme de Kervilon
Mejou c’horz, méjou des roseaux, regroupe un ensemble de parcelles très important situées entre Kervilon et le marais de Lescors. La limite nord est constituée par la Rue de Pen ar prat et la limite sud par la Route de Quelourn.
« Parc ar corz » (1699, 4E205 4) Toponyme non localisé
Autrefois le roseau avait de multiples usages : il servait de couverture aux toitures (voir ty cors), de foin et litière au bétail. « On l’utilise également pour tresser des vanneries, ou pour produire des balais. Il a autrefois aussi servi de tapis posés sur les sols pour rendre circulables des zones très boueuses ». Apparemment la couverture de roseaux l’emportait en qualité sur la couverture de chaume, c’est du moins ce que nous fait penser la ferme de Jean Bodéré à Kervilon en 1810, où la maison principale est couverte de roseaux et de joncs et la crèche couverte de paille (1).
Certaines roselières de Saint-Guénolé étaient encore exploitées après la Seconde guerre mondiale. Le roseau était fauché en septembre-octobre et mis en gerbes. Les gerbes étaient regroupées en meules puis chargées dans des charrettes pour être livrées à la campagne, soit pour la réfection des toits, soit surtout pour servir de litières (2).
Voir aussi Loc’h corz.
(1) 60J38
(2) Foyer de l’enseignement, Metz – Grandeurs…