Immatriculation : GV 8236
Construit au chantier Pierre Gléhen du Guilvinec, il est lancé le 7 septembre 1967 ; son armement est enregistré le 27 janvier 1968 (1).
Caractéristiques : chalutier thonier
- Longueur : 18,30 m
- Tonnage : 48,38 tx
- Moteur Baudouin DP8 de 240 cv
- Signal distinctif : FUXN
- Cale réfrigérée : 46 m3
- Couleurs : blanc, liseré bleu.
- Gaillard avant, passerelle métallique.
« Alain Michèle » appartient à son patron Louis Coïc pour 60% et à l’Armement coopératif artisanal du Finistère (ACAF) pour 40 %. Il vient remplacer le « Gourami », victime d’un accident au port en mai 1967. Alain et Michèle sont les prénoms des enfants de Louis Coïc.
Au chalut, les résultats de l’« Alain Michèle » sont décevants, toujours inférieurs à la moyenne du port.
Au thon, « Alain Michèle » réalise seulement deux voyages en 1968. C’est une saison médiocre pour l’ensemble de la flottille, il pêche 2400 thons en juillet et 1100 en août. Louis Coïc choisit alors de désarmer et ne reviendra plus à cette pêche.
Le 1er mars 1971, Louis Coïc vend « Alain Michèle » à François Boezennec de Douarnenez. Le bateau continue sa carrière dans ce port sous le nom de « Loup des mers » (DZ 4222, puis DZ 185189). En janvier 1992, il est revendu dans le quartier maritime de Morlaix. Il a été détruit en octobre 1998.
L’équipage de « l’ Alain Michèle » est en grande partie le même que celui du « Gourami ».
(1) Coût de construction : 390 000 F (sans le matériel de pêche)
(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson mis en vente joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici.