Simon et Marcelle

Immatriculation GV 6926

Construit à Léchiagat, il est francisé le 12 avril 1944

Caractéristiques : chalutier thonier
Longueur 15,67 m
Tonnage 27,73 tx
Moteur Diesel Loire 70 cv

Couleurs : bleu et blanc.

« Simon et Marcelle » tient son nom des prénoms des enfants de son propriétaire, Jean-Louis Charlot. A partir d’octobre 1945 Charlot n’est plus que l’armateur principal avec 50% des parts ; ses beaux frères Jean et Guillaume Tanneau rentrent au capital avec 25% chacun. En avril 1950, à la suite du décès de Guillaume Tanneau, Marie Tanneau, épouse de Jean-Louis Charlot hérite de 25% des parts. Jean-Louis Charlot tient la barre.

« Simon et Marcelle » fait partie des rares bateaux de Saint-Guénolé qui ont pratiqué la pêche au hareng en mer du Nord. Il tente l’aventure une première fois pendant l’hiver 1946-1947, puis l’hiver suivant. Sinon il chalute presque toute l’année, comme en 1947 où une de ses marées du mois de mai se voit fortement contrariée par le repêchage périlleux d’un arbre d’hélice de plus d’une tonne.

En juin 1948, on le retrouve à Boulogne, cette fois pour pêcher le maquereau de ligne.

En été 1949, le « Simon et Marcelle » fait encore partie des pionniers du port, cette fois pour la pêche au thon. Pour cette première, Jean-Louis Charlot fait appel à un marin d’expérience, Alain Jolivet, dit Tonton Lann. Agé de 70 ans, il compte 26 campagnes sur les thoniers groisillons.

Jolivet, Alain, Tél 1952 12 01, b
Alain Jolivet

En général le « Simon et Marcelle » pratique la pêche au maquereau de dérive au printemps. Le 3 avril 1951 il pêche 9,5 tonnes de maquereaux en une seule nuit ; quelques jours plus tard, il perd 50 filets, qui coulent en raison de leur surcharge en poisson. Il retourne pêcher le hareng en mer du Nord en 1952.

A partir de 1952 Jean-Louis Charlot laisse la barre à François Sinou. C’est en mars de cette année là qu’il est pris dans la terrible tempête de nordet qui va emporter le maquereautier « All Right » du Guilvinec, faisant 16 victimes. Il perd son mât arrière, mais parvient à rentrer au port.

Remplacé par le « Charlot couz » à Saint-Guénolé, il rejoint Concarneau en juin 1952 pour la campagne thonière.

Le bateau, condamné par l’administration maritime est définitivement désarmé en avril 1954. Il est démoli début 1957.

Ce contenu a été publié dans Bateaux, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

8 réponses à Simon et Marcelle

  1. Pierre Dupont dit :

    Bonjour Monsieur Cadiou,

    Je suis actuellement en train de construire un site dédié à l’oeuvre artistique de ma Grand-Mère Olga Dormandi qui a fait, lors de vacances à Saint-Guénolé, en 1939, un dessin au fusain de Mme Charlot-Tanneau. (Si le lien ci-dessous ne fonctionne pas, je me ferai un plaisir de vous envoyer ce portrait autrement).
    http://www.olga-dormandi.com/file/si373883/OlgaMmeCharlot-fi6577127.jpg

    Si vous êtes en relation avec cette famille, n’hésitez pas à leur communiquer ce dessin.

    Olga Dormandi a aussi fait le portrait de Marcelle mais, je n’ai pas encore pu en identifier la reproduction.

    Cordiales Salutations de
    Pierre Dupont

  2. admin dit :

    Bonjour

    Je ne connais malheureusement pas les descendants du couple Charlot-Tanneau. Mais votre mail m’intéresse beaucoup, car je cherche à recenser les artistes (peintres, photographes…) qui ont travaillé à Saint-Guénolé, et je ne connaissais pas votre grand-mère, aussi je consulterai avec intérêt votre futur site. Ce dessin est très touchant, est ce que vous m’autorisez à le publier sur mon site lorsque l’occasion se présentera ?
    Cordialement
    Camille Cadiou

  3. Lépron Maurice dit :

    Pour répondre à Pierre DUPONT et à vous-même,monsieur Camille Cadiou, mon épouse (née Tanneau) est une parente de l’épouse de Jean-Louis Charlot et pourrait vous donner quelques renseignements et en particulier sur les artistes dont Olga Normandi et Malvina Hoffmann qui ont été hébergés chez eux (couple CHARLOT/TANNEAU).Nous possedons aussi des dessins et des sculptures de ces deux artistes.

  4. Lépron Maurice dit :

    Dans mon précédent message, j’ai écrit « Normandi  » à la place de  » Dormandi ». Veuillez m’en excuser.

  5. admin dit :

    Bonjour
    Votre message m’a beaucoup intéressé, car je continue mes recherches sur les artistes inspirés par Saint-Guénolé.
    Sauriez-vous me dire en quelle(s) année(s) ces deux artistes ont été hébergées chez JL Charlot. Quels sont les autres artistes qui sont passés chez JL Charlot ? Dans quelles circonstances, etc…
    Vous pouvez me répondre directement sur ma boîte mail personnelle : mesguen@orange.fr
    Merci d’avance.
    Cordialement
    C. Cadiou

  6. Pierre Dupont dit :

    Bonjour à tous,
    Désolé pour ma réponse tardive. Je viens de recevoir le message envoyé par Madame Lépron et, c’est juste maintenanrt que je reviens sur ce fil de discussion…

    Donc OUI, n’hésitez pas à publier ce dessin à votre convenance.

    Cordiales salutations de
    Pierre Dupont

  7. admin dit :

    Bonjour Monsieur Lépron

    Merci pour tous ces renseignements. J’attends avec grand intérêt les compléments d’informations de la part de votre épouse.
    Je suis repassé par mon site pour vous répondre car je n’arrive pas à vous joindre à partir de ma boîte mail.
    Cordialement.
    Camille Cadiou

  8. admin dit :

    Bonjour

    Merci beaucoup pour l’autorisation de publier le dessin.
    Savez-vous en quelle année votre grand-mère a séjourné à Saint-Guénolé, où était-elle hébergée (chez Henri et Hélène Codet ?), est-elle venue plusieurs fois ? Existe-t-il des traces écrites de ce passage (correspondance, journal…) ou des photos ?
    Cordialement.
    Camille Cadiou

    Merci d’avance.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *