Macareux

Immatriculation : GV 8305, puis GV 317449

Construit au chantier des Charpentiers réunis de Saint-Guénolé, il est lancé le 3 mai 1969 ; son armement est enregistré le 26 juin 1969 (1).

Lancement du « Macareux », Ouest France, mai 1969

Caractéristiques : chalutier thonier

  • Longueur : 19 m
  • Tonnage : 49,83 m3
  • Moteur Baudouin DNK6 de 160 cv x2 (234 kw), puis Caterpillar de 380 cv (279 kw)
  • Signal distinctif : FVVZ
  • Cale réfrigérée : 40 m3
  • Couleurs : pavois vert coupé d’un liseré rouge, coque blanche.
  • Gaillard avant, passerelle métallique.

Le « Macareux » appartient à son patron Alain Bouguéon. Il vient remplacer le « Bajyma ».

Au chalut, après trois premières années correctes, le « Macareux » passe légèrement sous la moyenne des bateaux du port à partir de 1973. Sa meilleure marée remonte à avril 1980, avec 8,4 tonnes.

Tonnage moyen par marée de chalut (2)

Le « Macareux » ne connaît pas le même succès au thon que son prédécesseur le « Bajyma ». Après une première saison moyenne en 1969, il renonce à cette pêche en 1970. Il revient en 1971, 1973 et 1974, mais sans plus de réussite.

En décembre 1974, un accident endeuille le « Macareux ». Alors qu’il est en relâche à Baltimore en Irlande, un de ses marins, Charles Jolivet, 50 ans, tombe à l’eau et se noie.

En août 1978, le « Macareux » est arraisonné par la marine irlandaise, conduit à Bantry et retenu deux jours et demi. Il peut finalement repartir sans être inculpé, mais en ayant perdu de précieuses journées de pêche. Le « Macareux » sera indemnisé en octobre par le Bureau du Comité central des pêches maritimes.

En août 1979, le « Macareux » est en mer lors du drame de la Fastnet. Il parvient à récupérer les cinq passagers d’un des concurrents de la course. Il ramène difficilement le voilier à Milford Haven, après avoir cassé la remorque à trois reprises. Le patron et l’équipage seront récompensés par des médailles de courage et dévouement.

Le 6 février 1980, il accompagne le « Credo du marin », endommagé par la tempête alors qu’il rentrait à Saint-Guénolé. Pendant toute une nuit de bourrasque il reste à ses côtés en attendant que les conditions soient réunies pour rentrer au port.

Le « Macareux » est vendu à Paimpol en novembre 1983 ; il est rebaptisé « Edith-Cécile ». En 1989 il est revendu à Roscoff et prend le nom de « Sokalique ».

Le 17 août 2007, à 3 heures du matin, dans le rail d’Ouessant, le « Sokalique », reconverti en caseyeur, est abordé et coulé par le cargo « Océan Jasper ». Les marins parviennent à prendre place sur un radeau de sauvetage et sont récupérés par un autre caseyeur, mais l’abordage a fait une victime, Bernard Jobard, le mécanicien armateur. Son corps sera retrouvé quelques heures plus tard

Ils ont fait partie de l’équipage du « Macareux » : Pierre Autret, Jean Gloaguen, Charles Jolivet,  Jacques Le Lay (mécanicien) Maxime Morvan, Pierre Le Rhun, Jean Michel Tirilly… (3) (4)

(1) Coût de construction : 450 000 F (sans le matériel de pêche)

(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle  n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici. Les chiffres des années manquantes seront progressivement intégrés.

(3) Certains de ces noms ont été retrouvés grâce à l’aide de Joël Stéphan.

(4) Sam, le chien du bord, a fait l’objet d’un bel article de Liliane Gloaguen, dans le n° d’Ouest France du 11 octobre 1977.

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7 réponses à Macareux

  1. Serge Scuiller dit :

    S bjr sur le macareux l ami de mes parents charles jolivet été le second ,il y a eu un copain de mes frères marin sur le macareux

  2. admin dit :

    Bonjour
    Si vous retrouvez le nom du copain de vos frères je pourrais le rajouter sur la liste des marins de l’équipage.

  3. Serge Scuiller dit :

    Pierre le maout

  4. admin dit :

    Bonjour

    A rajouter à la liste de l’équipage ?

  5. Scuiller dit :

    Oui ,

  6. Jérôme Jolivet-Bourdon dit :

    Bonsoir, je ne sais si Serge Scuiller sera signalé avec ce message, ou peut-être que camille Cadiou pourra l’en informer (par avance merci) : Je suis le petit-fils de Charles ; je ne l’ai pas connu étant né 6 ans après l’accident. peut-être que votre famille aurait une ou quelques photos de mes grands-parents ?? bouteille à la mer, salutations 😉

  7. admin dit :

    Bonjour
    Je ne connais pas Serge Scuiller personnellement, mais j’ai remarqué qu’il intervenait parfois sur Facebook. Vous pourriez peut-être le contacter sur ce réseau.
    Cordialement.
    C. Cadiou

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