Charlou

Immatriculation : GV 7588, puis GV 302501

Construit au chantier Pierre Gléhen du Guilvinec (1) ; son armement est enregistré le 29 octobre 1954.

Caractéristiques : chalutier côtier

  • Longueur : 13,77 m
  • Tonnage : 23,80 tx
  • Moteur 72 cv puis Baudouin DK6 140 cv, 102 kw
  • Signal distinctif : TPBS
  • Cale réfrigérée : 19 m3
  • Couleurs : pavois vert, coque blanche.
Charlou, cp Artaud
« Charlou ». Carte postale colorisée Artaud (Gaby). Comme c’est une carte postale colorisée les couleurs ne sont pas forcément les bonnes.

« Charlou » appartient à un armement familial, constitué à parts égales par Yves Coïc, André Nédélec et Célestin Nédélec. Charlou est le diminutif de Charles Nédélec, le beau-père du patron Yves Coïc.

« Charlou » est un bateau polyvalent : côtier et sardinier, il pratique aussi parfois la pêche au maquereau de dérive et même le thon. Lorsqu’il fait le chalut, il rentre généralement tous les jours ; il a cinq marins à bord dans les années 50, puis l’effectif passe à quatre et même parfois seulement à trois dans les années 70.

Le 7 septembre 1958 alors qu’il se rendait à Audierne, un de ses matelots fait un faux pas et chute lourdement dans la glacière. Le « Charlou » revient alors au plus vite à Saint-Guénolé. Le matelot est transporté d’urgence à l’hôpital de Pont-l’Abbé.

En mars 1959, lors de sa première sortie de pêche au maquereau de dérive, il perd 99 de ses filets.

En mai 1967 « Charlou » participe à la lutte contre la pollution du « Torrey canyon ».

Le 2 février 1975, il prend en remorque « La Sardane« , mais la remorque casse à l’entrée de Saint-Guénolé et se prend dans l’hélice. Le « Charlou » parvient néanmoins à rentrer au port sans dommage. En revanche « la Sardane » est drossé sur les rochers et ne doit son salut qu’à l’intervention rapide du « Régis-Eric« .

En mai 1970, Yves Coïc et André Nédélec deviennent propriétaires à parts égales, ils revendent le bateau en janvier 1978 à Roger Nédélec.

Désarmé en 1979, il est vendu à un club de plongée en 1980. Rapidement désaffecté, il finit son existence sur la rive gauche du Goyen (2), où son épave est toujours visible.

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Epave du « Charlou », septembre 2016.

L’équipage pour le chalut est composé de 5 marins, mais il augmente pour la saison sardinière ; ainsi en 1955 il atteint 13 marins : Joseph Coïc, Yves Coïc (patron), Aristide Cossec, Raymond Garrec, Marc Hélias, Vincent Kerfriden, René Monfort, Pierre Morvan, André Nédélec, Célestin Nédélec (mécanicien), Jean-Marie Nédélec,  Jean Stéphan et Pierre Tual (3).

D’autres marins ont fait partie de l’équipage : Roger Calvez, Hughes Cariou, Alexandre Gallo, Jean Gallo, Alain Nédélec, Maurice Mélennec, Pierre Monfort… (4)

(1) Coût de construction : 80 000 F (sans le matériel de pêche).

(2) Information trouvée sur le site http://www.audierne-les-dundees-motorises.com/

(3) Archives municipales, 2 F 7.

(4) Liste non exhaustive

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