« Lieu de Marie Perennes » (1716, 60J30) ; « Lieu Perennes » (1826, 60J32) Toponyme de Kervilon
Voici la description du lieu de Marie Perennes en 1716 :
« une vieille mazière toute ruinée … cernée de ses vestiges de murailles, une apparence d’escurie … une autre mazière toute ruinée aux pierres toutes emportées… »
Ce patronyme dérive du latin perennis = durable, éternel. En Pays bigouden il se confond souvent avec Perennou : aux XVIIe et XVIIIe, les deux patronymes peuvent être employés indifféremment dans les registres de baptêmes, mariages et sépultures. Pourtant ils n’ont rien à voir du point de vue étymologique, puisque Perennou est un pluriel de perenneg = lieu planté de poiriers.
Perennes est attesté à Saint-Guénolé depuis le XVIIe : une Marie Perennes, épouse Gouzien, meurt à Saint-Guénolé dans les années 1640. Elle pourrait être l’éponyme de cette ancienne propriété de Kervilon.