Palézieux, Edmond de (1850-1924)

Peintre

Edmond Henri Théodore de Palézieux, dit Falconnet est né en Suisse, à Vevey, le 20 juillet 1850.

Après une enfance passée dans la maison familiale de Vevey, il devient l’élève de Barthélémy Menn. C’est lui qui lui donne le goût de la pratique du « plein-air ». Plus tard, il part à Paris pour suivre l’enseignement de Jean-Paul Laurens et de Fernand Cormon. Après un bref passage à Düsseldorf, il revient au bord du Lac Léman et se marie. Le couple, accompagné de sa petite fille, fait de fréquents séjours en Bretagne, en Normandie et dans le Midi de la France .

Dans les années 1880, Edmond de Palézieux effectue de nombreux voyages à Paris. À cette même période, il expose régulièrement au Salon des artistes français des toiles pour lesquelles il recevra d’élogieuses critiques..

En 1903, après s’être séparé de son épouse, il s’installe définitivement à Equihen-Plage, près de Boulogne-sur-Mer. Il se remarie en 1907.

La Première Guerre mondiale pousse le couple à effectuer plusieurs séjours loin des conflits, à Vevey d’abord, puis près du Lac d’Annecy et dans le sud de la France. Il retourne à Équihen en 1919.

Passionné de navigation, excellent régatier, Edmond de Palézieux est réputé pour ses vues montrant des tempêtes et des marins combattant les éléments déchaînés.

Edmond de Palézieux est  mort à Equihen-Plage le 11 juin 1924.

Edmond de Palézieux et Saint-Guénolé

Edmond de Palézieux a séjourné à Penmarc’h en 1897.


« …/… A Penmarch, presqu’île rongée par les eaux, et qu’il disait condamnée un jour à l’engloutissement, il avait fait quantité d’études très fines, que seul un artiste doué d’une sensibilité vive et délicate pouvait sentir et exécuter.
Il en tira quelques grandes toiles, dont un « Phare de Penmarch« , dans les tons gris perle, remarquable par l’émotion et la poésie de la nuit finissante.
C’est encore une marine de Penmarch dans une symphonie de tons mauves qui lui valut en 1899 sa troisième médaille, et l’année suivante une médaille d’argent à l’exposition universelle.
A cette époque remonte l’idée de ses « Pêcheurs de Goémons« , le « D’ar Bezin Glas« , qu’il exécuta beaucoup plus tard et exposa en 1914.
Là, hommes et femmes, vêtus du pittoresque costume breton, ramassent le varech dans un décor impressionnant.
Dans l’eau jusqu’aux genoux, ils arrachent péniblement l’Océan en furie les algues qu’ils brûleront dans leurs chaumières et dont ils fumeront leurs champs.
Ils en extraient aussi de la soude, résidu des grands feux qui embrument en été les ciels bretons. »

Robert Pugh (1)

J’ai retrouvé trois tableaux réalisés à Saint-Guénolé pendant ce séjour :

« Saint-Guénolé »
« La tour carrée »
« Bretons »

Sources

Wikipédia

(1) http://www.ville-equihen-plage.fr

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