Goustadic

Immatriculation : GV 8409, puis GV 317504

Construit au chantier des Charpentiers réunis de Saint-Guénolé, il est lancé le 26 avril 1971 (1) ; son armement est enregistré le 2 juillet 1971 (2).

Le « Goustadic », collection personnelle.

Caractéristiques : chalutier thonier.

  • Longueur : 18,08 m.
  • Tonnage : 49,47 tx
  • Moteur Baudouin DNP12 de 390 cv (316 kw)
  • Signal distinctif : FIVC
  • Cale réfrigérée : 42 m3
  • Couleurs : pavois bleu, liseré rouge, coque blanche
  • Gaillard avant et passerelle métallique.

Goustadik signifie doucement, lentement. Le bateau appartient à l’armement Larnicol-Priol et remplace le « Fiancé des mers ». Etienne le Brun, déjà patron du « Fiancé », est chargé du commandement.

Au chalut, « Goustadic » obtient des résultats qui dépassent légèrement la plupart du temps la moyenne du port , sauf en 1975 et 1978 où il connaissent une baisse significative. Son meilleur voyage date de mars 1976 avec 9,9 tonnes.

Tonnage moyen par marée de chalut (3)

Le « Goustadic » est aussi un bon thonier, il franchit la barre des 3000 thons en un voyage au moins dix fois dans sa carrière. Sa meilleure pêche date d’août 1978 avec 4250 thons.

Le 19 avril 1976, le « Goustadic » est abordé par un cargo. Le choc est finalement assez peu violent grâce au réflexe d’Etienne le Brun qui parvient à faire marche arrière au dernier moment. De son côté, le cargo, qui était en tort, poursuit sa route sans s’inquiéter.

Après le départ en retraite d’Etienne le Brun, le « Goustadic » est commandé un moment par son fils Etienne, puis par Henri le Pape à partir de 1981. Le bateau est vendu en Irlande en 1985, on le retrouve à Saint-Malo à la fin des années 1980 sous le nom de « Cap d’Arguin », puis à Bayonne à partir de juin 1994 où il est rebaptisé « Arraintzuna ». Il est sorti de flotte et démoli en novembre 1999.

Ils ont fait partie de l’équipage : Albert Buhannic, Etienne le Brun (fils), Jos Cadiou, Pierre Coquet, Louis Durand, Félix le Gars, Michel Gourlaouen, Michel le Pape, Roger Stéphan, Louis Talbot… (4)

(1) Devant une nombreuse assistance, le lancement connaît un léger incident : le « Goustadic » reste immobilisé sur son ber pendant quelques minutes avant de prendre contact avec la mer, mais tout se termine bien.

(2) Coût de construction : 490 000 F (sans le matériel de pêche)

(3) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle  n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici. Les chiffres des années manquantes seront progressivement intégrés.

(4) Certains de ces noms ont été retrouvés grâce à l’aide de Joël Stéphan

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