Allard-L’Olivier, Fernand (1883-1933)

Peintre et illustrateur belge.

Florent Joseph Fernand Allard, connu sous le nom de Fernand Allard L’Ollivier, est né le 12 juillet 1883 à Tournai (Belgique) dans une famille d’artistes et d’artisans. Son père Charles Allard est graveur.

Il est envoyé à 14 ans en apprentissage à Bruxelles pour apprendre le métier de lithographe. Il continue sa formation artistique à l’académie Julian à Paris, à partir de 1900. Il fréquente surtout l’atelier de Jules Adler, surnommé le « peintre des humbles ». Adler restera son « maître » et ami durant toute sa vie.

Sa carrière démarre lentement, il subsiste en réalisant des portraits très académiques et en rédigeant des critiques d’art. Il se marie en 1910 et son fils André naît en 1913.

Fernand Allard L’Olivier participe au conflit mondial à partir de 1916. Après la guerre, la famille s’installe à Bruxelles. Il effectue encore de nombreux voyages, dont deux au Congo. Il est d’ailleurs considéré aujourd’hui comme un des « artistes marquants de la peinture africaniste belge »(1). Il trouve la mort au cours de son second voyage au Congo, à Yanongé le 9 juin 1933.

Fernand Allard L’Olivier à Saint-Guénolé

Fernand Allard L’Olivier découvre Saint-Guénolé en 1910 ou 1911, il y reviendra chaque année jusqu’en 1914. C’est en Pays bigouden qu’il peint « Les baigneuses surprises », la toile qui va véritablement lancer sa carrière (2). Au cours de ces séjours il réalise de très nombreuses œuvres à Penmarc’h et au Guilvinec, malheureusement il ne nous en reste souvent que le nom. Le catalogue d’une exposition à Tournai en 1913, cite de nombreuses œuvres qu’on aurait bien aimé découvrir, mais elles ont disparu de la circulation, elles font probablement partie de collections privées ou alors elles ont été détruites par la guerre.

Catalogue de l’exposition du Cercle artistique de Tournai. http://fernand-allard-lolivier.be/

En Pays bigouden, Fernand et son épouse Juliette prennent à leur service une jeune fille, prénommée Honorine (3). Elle sera chargée plus particulièrement de s’occuper de leur fils André, né en décembre 1913. Honorine les suivra à Tournai jusqu’en 1917.

« Pardon à Penmarc’h » (1912). Ce tableau sera répertorié plus tard sous le nom « Bénédiction des pêcheurs »

Il s’agit sans doute de la procession du pardon de Saint Fiacre, le premier dimanche de septembre. Elle se terminait traditionnellement au port par une bénédiction. Pour réaliser ce tableau, le peintre est probablement juché sur un bateau au bout de la cale.

« La mer à Penmarc’h », tableau présenté au Salon de 1913, conservé au Musée de Tournai. http://fernand-allard-lolivier.be/

Sources

http://fernand-allard-lolivier.be/ . C’est un site internet consacré par Geneviève Allard-Gouinaud à la vie et à l’œuvre de son grand-père. Je renouvelle ici mes remerciements à Geneviève Allard-Gouinaud qui a bien voulu répondre à mes questions et m’a autorisé à reproduire certaines œuvres. Elle m’a également communiqué un extrait de la correspondance de son grand-père, texte très intéressant pour l’histoire locale en 1914.

(1) Sotheby’s

(2) « Les baigneuses surprises » a été peint au Guilvinec.

(3) Son nom de famille n’a malheureusement pas été retrouvé.

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