Immatriculation : GV 8264
Construit au chantier Union et travail des Sables d’Olonne, il est lancé le 27 avril 1968 ; son armement est enregistré le 14 juin 1968 (1).
Caractéristiques : chalutier thonier
- Longueur : 17,44 m
- Tonnage : 47,43 tx
- Moteur Baudouin DP8 de 240 cv (176 kw)
- Signal distinctif : FVEY
- Cale réfrigérée : 40 m3
- Couleurs : pavois marron coupé d’un liseré jaune, coque jaune (mêmes couleurs que le « Touch Coic »)
- Gaillard avant et passerelle métallique
« Alain Bihen » appartient à son patron Alain Durand, surnommé Alain Bihen. Il remplace le « Touch Coic », vendu en février 1968 aux Sables d’Olonne.
Au chalut, « Alain Bihen » fait une carrière décevante. Après une année 1969 correcte, ses résultats passent définitivement sous la moyenne des hauturiers de Saint-Guénolé.
Comme thonier, « Alain Bihen » présente un bilan nettement inférieur à celui de son prédécesseur, le « Touch Coic ». Il dépasse une seule fois la barre des 3000 thons, avec 3400 en juillet 1972.
En mars 1974, Alain Durand décide de vendre son bateau. Il rachète à la place un chalutier côtier, le « Surcouf ».
« Alain Bihen » est racheté par Denis Goascoz de Larvor, qui va le nommer « Sapporo », nom de la ville japonaise où se sont déroulés les Jeux olympiques d’hiver de 1972. Bien que loctudyste, le « Sapporo » (GV 302783) continuera à vendre régulièrement à Saint-Guénolé.
Il sera revendu à Dublin en 1987 où il gardera le même nom (immatriculation D 281). Il a été démoli le 15 janvier 1999.
(1) Coût de construction : 400 000 F (sans le matériel de pêche)
(2) Statistiques établies d’après les données fournies par le mensuel « la pêche maritime », l’hebdomadaire « Le marin » et les quotidiens « Ouest France » et « Le Télégramme ». Elles portent seulement sur le chalutage hauturier et concernent uniquement les quantités débarquées. La qualité des langoustines et du poisson mis en vente joue aussi un rôle crucial dans le prix de vente, mais elle n’a malheureusement pas pu être prise en compte ici.