« Canal du dit moulin de Keréon » (1725, 4E214 199) ; « Canal du moulin de Keréon » (1805, 60J37) ; « Canal dit Guyesse » (1899, 2O1088 extrait du registre des arrêtés de la Mairie de Penmarc’h) ; « Canal Keréon » (1899, 4S232 : lettre de Léon Guieysse au Préfet) ; « Le ruisseau dit Canal de Saint-Guénolé » (1913, 3O703, Préfecture, rapport de l’agent voyer) ; « Canol Keréon » (Fin XXe, témoignage oral) Toponyme de Kerameil
Jusqu’au début du XIXe, le ruisseau qui alimentait le moulin de Keréon n’était qualifié de canal qu’aux abords immédiats du moulin. Ce n’est que dans les années 1820-30 que le cours d’eau qui va des marais de Lescors jusqu’au port fut en partie domestiqué et canalisé. A la fin du XIXe il était parfois appelé canal Guieysse, du nom du propriétaire du marais de la Joie. Ce canal Guieysse ou canal de Keréon marque la frontière entre Penmarc’h et Saint-Guénolé comme le souligne Auguste Dupouy :
« En venant du bourg, on peut dire qu’on entre dans Saint-Guénolé dès qu’on a passé un étroit cours d’eau qui va zigzaguant entre roseaux et cultures jusqu’à certain coin du port » (1).
A son embouchure le canal était plutôt appelé steir = rivière (2) :
« Les roseaux se pressaient sur l’une et l’autre rive, et occupaient un large espace marécageux que l’hiver, chaque année, transformait en étang ». (3)
En 1977, à la suite d’une pétition des riverains, le conseil municipal décide de couvrir la partie aval du canal sur 270 mètres de long.
(1) Dupouy, Auguste .- Saint-Guénolé Penmarc’h…
(2) Pour l’embouchure du canal, voir aussi l’article Pen ar beg.
(3) Dupouy, Auguste .- Souvenirs…