« Parc ar Pirgar » (1661, 4E214/129) ; « Champ an Picquer » (1677, 59J3) ; « Parc ar Piguer » (1687, 4E214/93) ; « Parq ar picquet » (1739, B472) ; « Parc ar Piquer » (1784, B472) ; « Meziou Piquer » (1791, 59J3) ; « Mezou Piguer » (1830, 60J30) ; « Méjou Piguer » (1830, 60J30) ; « Parc ar Pigar » (1833, 3P159 3, cadastre) ; « Parc ar Piquer » (1843, 4E 205 382) Toponyme de Kergarien.
Ces champs occupent la majeure partie du polygone formé par la Rue Guy Mocquet au nord, la Rue Joliot Curie et la Venelle du Commandant Charcot à l’est, la Rue Pierre Semard au sud et la Rue Jean Jaures à l’ouest. Je n’ai pas d’explication satisfaisante pour ce toponyme dont la graphie est assez mouvante, j’ai seulement quelques hypothèses.
Pigar me semble être un patronyme. C’est peut-être une déformation de Picard : nous aurions donc affaire ici au nom ou au surnom d’un ancien propriétaire. Les relations de commerce entre le Pays bigouden et la Picardie étaient régulières à la fin du Moyen Age : le port de Crotoy en particulier accueillait régulièrement les bateaux du Cap Caval. Il existe d’ailleurs un maître de barque de l’Ile-Tudy nommé Ferme ou Fermenort et surnommé Picard au tout début du XVIe. Autre possibilité : certains membres de la famille Daniel sont surnommés Picquant. Cette famille faisait partie des principaux propriétaires fonciers de la presqu’île de Penmarc’h aux XVIIe et XVIIIe.
C’est sur Parc ar Pigar qu’a été édifiée l’église paroissiale de Saint-Guénolé et tracée la rue Jeanne d’Arc qui permet de s’y rendre.
Merci je ne connaissais pas du tout cette histoire..
J’ai écrit cet article en 2011 et je n’ai pas trouvé de quoi l’étayer depuis ; ça reste très hypothétique.