« Dam[oise]lle Marie Du Juch douairière du Chastel » était suzeraine de deux terres à Kervilon, de cinq terres à Kerbervet et du manoir et des terres de Kerameil en 1542 (2).
Fille aînée de Jean VI du Juch, Marie épousa Tanguy III, sire du Chastel, le 23 juin 1501. Ce dernier mourut en 1527. Douairière du Chastel, Marie du Juch devint baronne du Juch en 1533 après le décès de son oncle Jacques 1er . Elle vécut jusqu’en 1570. La seigneurie du Juch formait un fief géré par une des plus grandes familles de la noblesse cornouaillaise. Le domaine du Juch, au début du XVI siècle, comprenait environ cent cinquante villages, villages qui à l’époque se composaient de trois ou quatre tenues et étaient assis sur une vingtaine de paroisses. La réserve de la seigneurie se divisait au moins en trois ensembles domaniers qui formaient sans doute des unités de gestion et de perception des rentes : le domaine principal centré sur les paroisses du Juch, de Ploaré et Plogonnec, le domaine oriental et le domaine du Cap Caval. Cet ensemble comprenait un manoir et une vingtaine de villages disséminés sur les paroisses de Plomeur, Plobannalec, Lababan et Beuzec-Cap-Caval. Avec ses seigneuries annexes, l’assiette de la seigneurie du Juch couvrait une cinquantaine de paroisses en totalité ou en partie, assurant aux barons de substantiels revenus (3).
Sébastien II de Rosmadec acheta le fief du Juch en 1638 pour 56000 livres.
Voir aussi l’article Pratanroux, branche cadette des seigneurs du Juch.
(1) Blason réalisé par Christophe Desportes, site Genweb
(2) A85 f°309
(3) d’après Bertrand Yeurc’h, site http://www.HistoireBretonne.fr.st