Peintre
Ferdinand Dubreuil est né à Doyet (Allier) le 19 mars 1894, son père travaillait à la mine de Doyet.
Doué pour le dessin, il est reçu au concours qui lui permet d’entrer à la Compagnie du Paris-Orléans comme élève-dessinateur. Il est envoyé à Bort-les-Orgues, où il travaille jusqu’en 1914.
La guerre éclate ; Ferdinand Dubreuil est mobilisé au 5e régiment de génie à Versailles. Il est envoyé au front, où il fait des relevés de plans et se spécialise dans le minage des ponts. Au cours de ses rares moments de loisir, il dessine et ses croquis sont vendus au profit des œuvres d’entraide pour les militaires. Il est démobilisé en septembre 1919, décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire. C
Il reprend alors son travail au chemin de fer. Il est nommé au service « Voies et bâtiments » à Tours, où il va passer la suite de son existence.
Le 15 décembre 1960, alors qu’il revient à Montluçon, il dérape sur une plaque de verglas. Il demeurera paralysé. Il est mort à Tours le 29 janvier 1972.
Ferdinand Dubreuil et Saint-Guénolé
Son passage à Saint-Guénolé n’est pas documenté. Il a peint au moins deux toiles à Penmarc’h, dont « La mer sauvage, Saint-Guénolé« , qui représente un ilôt rocheux assailli par les vagues sous un ciel rougeoyant (1).
Sources
(1) Cette oeuvre n’est pas reproduite ici car elle n’est pas encore dans le domaine public. Ses droits de reproduction sont protégés par l’ADAGP.
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